P-au-P, 24 juil. 2010 [AlterPresse] --- 50.000 bâtiments sont à démolir et 50.000 autres pourront être réparés, suite au seisme du 12 janvier dernier qui a détruit la capitale à 70% et gravement affecté d’autres régions du pays, suivant les conclusions d’une évaluation de l’ONU.
L’opération a été conduite par le Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets (Unops), qui a annoncé avoir évalué 200 000 bâtiments en 91 jours.
300 ingénieurs haïtiens formés par l’organisation et accompagnés par des experts étrangers ont été mobilisés.
Suivant les résultats de l’évaluation 25% des structures inspectées devront être rasées et un peu plus d’un quart pourront être réparées. Le reste a été déclaré sécuritaire.
Les ingénieurs accompagnés de travailleurs sociaux ont visité les bâtiments dans les zones touchées en priorisant les écoles et les foyers situés au voisinage des camps les plus surchargés.
Le principe utilisé a cependant été critiqué dans la presse par certains ingénieurs qui se posent des questions sur la méthode utilisée.
Il s’agissait de marquer au vert les bâtiments qui peuvent être occupés sans danger. La couleur jaune a servi à identifier ceux qui doivent être réparés et le rouge ceux qu’il faut raser.
Certaines structures marquées au rouge auraient pu être réparées tout bonnement, soutiennent des détracteurs de l’opération.
Le projet de l’Unops a bénéficié du financement de la banque mondiale et du soutien du ministère haïtien des travaux publics. [kft gp apr 24/07/2010 10:00]