P-au-P, 21 Juillet 2010[AlterPresse]---Trois syndicats de chauffeurs, la Fédération des transporteurs publics haitiens(FTPH), la Coalition nationale des syndicats de transport haitien(CSNTH) et l’Union des travailleurs de transport haitien (UTTH) se prononcent contre la grève des transports annoncée pour le 22 juillet dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, apprend AlterPresse auprès de Rétès Réjoui, le président de la FTPH.
La grève à l’appel de la Coordination de la solidarité des syndicats de transport et des travailleurs haitiens (COSSATTRAH) doit forcer le président René Préval à renvoyer le Conseil électoral provisoire (CEP) décrié par les principaux partis et regroupements de l’opposition ainsi que des organisations de la société civile.
Il s’agit « d’une position unilatérale et politique qui n’a rien à voir avec les conditions de travail des transporteurs publics », confie à AlterPresse le président de la FTPH.
Rétès Réjoui, qui est également vice-président de la Société Nationale d’Investissement (SONI), une nouvelle compagnie de transport publique, demande aux autorités de prendre des mesures pour limiter les nuisances de la grève et protéger la vie des chauffeurs et passagers désireux de vaquer à leurs occupations.
Ce mot d’ordre de grève contre le CEP intervient au moment ou l’institution électorale procède à l’enregistrement des nouveaux partis politiques intéressés à prendre part à la présidentielle du 28 novembre 2010.
Trois nouveaux partis politiques se sont déjà inscrits depuis l’ouverture du registre le 19 juillet dernier, selon des informations recueillies auprès du président de la direction des opérations électorales, Louiner Jean-Marie.
Il s’agit du Parti national pour le développement (PND), du parti Reconstruire Haiti et de Force Militante Révolutionnaire (FMR).
Le processus d’enregistrement doit prendre fin le 23 juillet prochain.
Le parti présidentiel INITE, fort d’un large éventail de postulants aux législatives, se prépare à faire choix d’un de ses cadres pour le représenter à la présidentielle du 28 novembre, indique sans plus de précisions à AlterPresse Joseph Jasmin, le ministre chargé des relations avec le parlement et également membre du directoire du parti. [cer apr 21/07/10 16 :00]