P-au-P , 14 Juil. 2010 [AlterPresse] --- 450 mille enfants n’ont pas accès aux services sociaux de base dans des centres d’hébergement, et certains, orphelins de père ou de mère, sont exposés à toutes sortes d’exactions, selon un rapport du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) sur la situation du pays six mois après le séisme.
Outre cela, la réouverture des classes dans les zones affectées par la catastrophe n’a pas permis à tous les enfants de reprendre le chemin de l’école, souligne le rapport.
« Plusieurs familles, ruinées par la catastrophe, ont du choisir de garder leurs enfants, n’étant pas en mesure de faire face aux exigences exorbitantes des directions d’écoles », précisent les auteurs du document.
Le rapport du RNDDH met en cause la hausse du chômage, la décapitalisation des secteurs formel et informel ainsi que la décision unilatérale du gouvernement d’aider les établissements congréganistes à se doter de nouvelles structures d’accueil au préjudice des écoles laïques.
Le rapport, publié six mois après le séisme du 12 janvier qui a fait 300 mille morts et plus d’un millions de sans abris, plaide pour le plein respect des droits fondamentaux des personnes vulnérables.
Le RNDDH enjoint ainsi les autorités concernées à élaborer, entre autres, un plan de reconstruction axé sur les droits économiques, sociaux et culturels de l’ensemble des citoyens. [cer gp apr 14/07/10 14 :00]