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Haiti : Des citoyens de la diaspora disent non à l’arbitraire

"Depuis les élections frauduleuses de l’an 2000, le pays est secoué par un tourbillon inquiétant. Après maintes missions diplomatiques, une multitude d’interventions des organisations régionales, de nombreuses exhortations du clergé et des suggestions répétées de la société civile pour une sortie de crise, force nous est de reconnaître que le gouvernement actuel est indifférent au dialogue civil. Son choix est l’instauration d’un régime despotique et obscurantiste au profit d’une clique de mafieux."

Déclaration

16 décembre 2003

En cette mi-décembre 2003, nous de la diaspora haïtienne élevons nos voix pour condamner la violence aveugle dont se sert le régime Lavalas pour museler la presse indépendante, la société civile, les jeunes, les ouvriersÂ… qui protestent contre son incapacité et son déficit de légitimité. Fervents croyants en la démocratie, nous avions condamné avec force le coup d’état de septembre 1991, et lutté pour le retour à l’ordre constitutionnel avec Jean Bertrand Aristide. Pourtant nos espoirs pour un gouvernement soucieux du bien-être de la collectivité et désireux de faire appel à tous les talents disponibles pour un véritable coumbite national de construction et de renouveau furent rapidement déçus. Toute la panoplie des pratiques que nous voulions révolues, corruption, vols, viols, malversations, népotisme, répression, élections truquées, assassinats de dissidents politiques, a été restaurée, après révision et correction, depuis le retour au pouvoir de Jean-Bertrand Aristide.

Nous ne nous faisons pas d’illusion quant à la cause profonde de l’instabilité chronique qui a si souvent jeté le deuil au sein de nos familles et a fait d’Haïti un pays où gouvernements et gouvernés sont souvent en guerre. Depuis les élections frauduleuses de l’an 2000, le pays est secoué par un tourbillon inquiétant. Après maintes missions diplomatiques, une multitude d’interventions des organisations régionales, de nombreuses exhortations du clergé et des suggestions répétées de la société civile pour une sortie de crise, force nous est de reconnaître que le gouvernement actuel est indifférent au dialogue civil. Son choix est l’instauration d’un régime despotique et obscurantiste au profit d’une clique de mafieux. L’avènement d’un changement véritable et d’une paix sociale durable est entravé par ces faux démocrates, ces petits dictateurs anachroniques.

Ecoeurés par l’intolérance d’une clique qui veut à tout prix s’accrocher à un pouvoir désuet, nous nous joignons au peuple haïtien pour dire :
• NON aux viols et assassinats en série,

• NON aux incendies des locaux universitaires et des centres du savoir,

• NON au bâillonnement de la presse,

• NON à la gabegie administrative et à la dilapidation des deniers publics,

• NON à l’utilisation d’adolescents comme tueurs à gage,

• NON au gaspillage des maigres ressources d’Haïti pour une commémoration du bicentenaire de l’indépendance dont l’équipe actuellement au pouvoir est indigne.
Le temps est venu de crier haut et fort notre indignation et de dire NON POUR TOUJOURS à l’arbitraire.

Pour authentification :

M. Roger S. Etienne

935 E. 45th Street Brooklyn N.Y. 11203

Phones : (718) 856-4742 ; 859-4688

Fax : 718 284-5320

Ludovic Dauphin

Jean D.Vernet, II

Paul Adolphe Corbanese

Bernac Célestin

Carlo Cantave

Georges Jean-Charles, PhD

Guy Duroseau

Paul R. Latortue

Joseph Innocent

Julien Jumelle
Alex Etienne

Alice Blanchet

Aline Etienne

Antoine Pierre

Joseph Ferdinand, PhD

Dr. Robert Rodney

Raymond Joseph

Marcel Bonny

Luckner Benoît

Guy Dougé

Yanick Vernet

Louis Magloire

Dr. Gérard Smarth

Dr. Lys Montas

Hubert Gay

Démosthène Jean-Charles

Félix Augustin

Prof. Carolle Charles,PhD

Dephly Louis-Charles

Camille Gauthier

Clothilde Charlot

Père Jean Miguel Auguste

Julio L. Valbrun

Gérald Bloncourt

Jean Cyprien

Herbert Cofy