P-au-P., 11 juin 2010 [AlterPresse] --- La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH) prévoit de déployer des femmes policières dans des camps de personnes déplacées de la capitale, 5 mois après le séisme du 12 janvier.
Ces agentes font partie du contingent d’environ 600 nouveaux policiers, autorisé la semaine dernière par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
« La raison, pour laquelle on veut utiliser les policières pour travailler dans les camps, c’est simplement pour leur approche féminine très différente », déclare le porte-parole de l’unité de police (UNPOL) de la MINUSTAH, Jean François Vézina, lors d’une conférence de presse le 10 juin.
Il confirme que les nouveaux agents de police proviennent de la France (128), de l’Italie (147) et du Bangladesh (320).
Selon Vézina, il y a chez les policières « un coté humain plus sensible ».
L’idée est de mettre en confiance les personnes vulnérables vivant dans les camps, afin de faciliter la dénonciation des actes de violence.
« Nous voulons créer un rapprochement entre ces policières et les groupes vulnérables qui vivent dans les camps, surtout les femmes et les enfants », déclare le porte-parole de l’UNPOL.
« Nous voulons amener ces groupes à augmenter la dénonciation en ce qui concerne les actes de violence », ajoute-t-il. [gp apr 11/06/2010 15 :00]
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