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Haiti-Séisme : Le secteur des droits humains durement frappé

Extrait d’une déclaration du RNDDH

Document soumis à AlterPresse le 26 janvier 2009

Le secteur des droits humains est sérieusement frappé par le séisme meurtrier du 12 janvier 2010 qui a endeuillé la nation haïtienne. Des militants des droits humains connus pour leur engagement dans la défense des droits de tous et de chacun ont connu une mort atroce. Le secteur pleure le départ brutal de Myriam MERLET de ENFOFAM ; Anne Marie CORIOLAN, membre fondateur de Solidarite Fanm Ayisyen (SOFA) ; Mirlande DORVILUS et Bernadine BOURDON de la SOFA Magalie MARCELIN de KAY FANM ; Micha GAILLARD de Haïti Solidarité Internationale (HSI) ; Yvrose JEAN du Comité des Avocats pour le Respect des Libertés Individuelles (CARLI). Vastie BENJAMIN de l’APROSIFA, est portée disparue, Ketlie DESIR de l’APROSIFA est décédée avec six (6) membres de sa famille ; Ernst Lemy de la Plate Forme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH) est porté disparu, Amédée MARESCOT et Auguste AURELUS de l’Oxfam Grande Bretagne ont perdu la vie.

D’autres militants des droits humains ont été durement frappés par ce séisme : Yolette ETIENNE a perdu sa mère, Carole BEAUJOUR a perdu sa soeur. Le secteur compte aussi de nombreux cas de blessés.

Les locaux des institutions suivantes se sont effondrés ; Plateforme des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH), Comité d’Avocats pour le Respect des Libertés Individuelles (CARLI), Sosyete Animasyon ak Kominikasyon Sosyal (SAKS), Institut Culturel Karl Levêque (ICKL), Association pour la Promotion de la Santé Intégrale de la Famille (APROSIFA), Justice & Paix (bureau de la rue M). Il en est de même des locaux de partenaires étrangers du secteur des droits humains tels : ICCO, Christian Aid, Oxfam Grande Bretagne, Oxfam Inter-Monde. [1]

Des locaux d’autres institutions de Défense des Droits Humains en raison de fissures profondes dans les murs, sont hors d’usage. Il s’agit de la Plateforme de Plaidoyer pour le Développement Alternatif (PAPDA), du Programme pour un Alternatif de Justice (PAJ), etc.

Des militants et employés du secteur des droits humains ont aussi perdu leurs maisons de résidence, des véhicules de travail et autres.


[1Le local du Groupe Mérdialternatif, dédié à la promotion et à la défense du droit à la communication, s’est également effondré