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Haiti-Séisme : Un grand élan de solidarité

AlterPresse publie des extraits de quelques-uns des messages reçus, suite au puissant séisme qui a dévasté Port-au-Prince et détruit les bureaux de Médialternatif (photo logo), association qui a mis en place et héberge le réseau alternatif haïtien d’information.

Comme si j’avais perdu une partie de ma famille

(…) Je n’avais été qu’une dizaine de jour à P-a-P et Jacmel il y a 5 ans...je vous assure que c’est comme si j’avais perdu une partie de ma famille. Heureusement, presque toutes les personnes que j’avais connues semblent avoir survécu, j’en suis soulagée, mais je pense sans arrêt à tous les autres.

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais je travaille pour une agence de presse, la Misna, qui donne des nouvelles régulièrement sur Haiti, et bien entendu beaucoup sur ce séisme et la suite. Avec plaisir nous avons utilisé un passage de la réflexion de Leslie Pean, en citant AlterPresse, comme réflexion de la journée, à l’attention de tous nos lecteurs.

Je suis désolée que les locaux (de Médialternatif/AlterPresse) soient détruits. J’espère qu’ils seront rapidement reconstruits.

Continuez à informer comme vous le faites, vous êtes vraiment une source précieuse pour la connaissance d’Haiti.

PS : Sur Facebbok j’essaie de m’occuper d’un groupe que mon mari et moi même avons créé, world4haiti, pour sensibiliser l’opinion publique, surtout en Italie, ou nous résidons.

Nous lançons des appels à l’aide, à la solidarité, donnons des références pour contribuer concrètement. Ce n’est pas beaucoup, mais on essaie de faire ce qu’on peut.

(Céline, 21 janvier 2010)

Jamais je ne me suis senti aussi unis à vous tous

Depuis la Zambie, je vous assure de ma solidarité profonde. Jamais je ne me suis senti aussi unis à vous tous.

(Père Pierre Ruquoy, 20 janvier 2010)

Extrêmement choqués

Ici (France), nous avons été extrêmement choqués par cette nouvelle tragédie et les français se sont mobilisés pour récolter des fonds pour le pays. Hier, toute la journée, j’ai participé à une émission de radio locale où des jeunes collégiens et lycéens ont essayé de récolter des fonds par ce biais. Emission très intéressante qui voulait, malgré la tragédie, donner une vision d’Haïti, autre que celle qui est souvent négative dans les médias, en couvrant l’histoire, les faits culturels du pays et surtout montrer les richesses humaines du pays et la capacité de résilience des haïtiens. Dans 3 semaines, des membres de l’association à laquelle j’appartiens vont venir à Cabaret (entre autre)… (…) je pense fort à toutes et tous. Kembe fèm.

(Marie Visart, ancienne journaliste d’AlterPresse, 20 janvier 2010)

Consternation

C’est avec consternation que j’ai, comme beaucoup d’autres, appris le désastre qui ravage Haïti.

Je me réjouis qu’AlterPresse puisse à nouveau informer. Je précise qu’ayant
vécu deux ans en Haïti dont un an à Delmas, grâce à AlterPresse, je
m’informe régulièrement sur la vie là-bas. J’apprécie votre proximité avec
le peuple haïtien et votre rigueur journalistique (agronome de formation,
j’ai moi-même exercé plusieurs années comme journaliste spécialisée en
agriculture). Pour ces raisons que je me permets de vous contacter.

Je sais que l’heure n’est pas à la polémique, il y a plus urgent. Je sais
aussi qu’un vrai élan de solidarité envers Haïti a lieu. Cependant, je suis
atterrée par la manière dont, dès le début de la catastrophe, la radio
(notamment France Inter) a fait mention de "l’absence d’État en Haïti",
comme si tous les membres du gouvernement avaient été décimés. De tels
propos ne peuvent que discréditer le gouvernement actuel (il m’avait
pourtant semblé que des progrès avaient eu lieu, même si tout avance
lentement) et contribuer à justifier l’ingérence et la main mise étrangère
lorsqu’il s’agira de reconstruire.

Je voudrais dire aussi que pendant plusieurs jours, les nouvelles transmises
ont essentiellement porté sur l’engorgement de l’aéroport de Port-au-Prince,
la difficulté d’acheminement des vivres dans la ville, les risques
d’émeutes. Mais à aucun moment, les journalistes n’ont fait entendre la voix
des responsables haïtiens. Cette voix était-elle absente comme on nous l’a
seriné ou bien, était-elle empêchée ? Quant à l’action, elle était dite
inexistante, alors même que le secrétaire d’Etat à la production animale,
Michel Chancy, déplorait « il y a de gros problèmes de coordination à l’
aéroport. Les Haïtiens ne sont pas avertis de l’arrivée des avions, ce qui
fait que quand ils doivent atterrir, il n’y a pas de prise en charge. » De
cela on n’a rien dit. Pourquoi ?

Avec tout le respect pour le peuple haïtien et tous mes encouragements.

(Marie Claire Haguet 19 janvier 2010)

Desde fuentes independientes

Luego de tantas noticias estremecedoras que nos llegan cada día de Haiti, nos alegra saber que AlterPresse ha podido salir de nuevo a la luz, ya que es fundamental que el continente pueda seguir contando con información sobre lo que acontece en el país, desde fuentes independientes. También nos alivia saber que el equipo de trabajo resultó ileso. Desde ya nos imaginamos las dificultades que enfrentan sin las oficinas y -suponemos- los equipos para poder funcionar adecuadamente.

Tanto ALAI, como la Minga Informativa, a la vez que les expresamos nuestra solidaridad, estamos con toda la disposición para colaborar en lo que podamos en este importante trabajo de difusión. (…)

(Sally Bush, 19 janvier 2010)

Forte conviction dans la force d’une information de qualité

Dans le passé, lorsque je dirigeais l’agence de presse InfoSud Belgique, nous avons été à plusieurs reprises en contact de travail. Cette relation s’est aussi concrétisée par la collaboration que vous avez eue avec Maude Malengrez, qui avait travaillé près de 5 ans à InfoSud.

Depuis mardi, je suis avec beaucoup d’angoisse les informations sur votre pays. Hier soir, j’ai participé à une émission radio de notre chaîne publique nationale consacrée au contexte haïtien. Ce soir, je viens d’ouvrir votre site et lire que vos locaux ont été détruits. J’espère qu’à titre individuel, les membres de l’équipe et leur famille n’ont pas trop souffert.

Je tiens à vous envoyer ne serait-ce qu’un court message pour vous adresser ma plus grande solidarité dans ces circonstances. Je constate que vous avez repris votre travail, au moins partiellement, dans ces conditions difficiles. C’est le signe d’une forte conviction dans la force d’une information de qualité. Cela me touche particulièrement parce que depuis trois mois, j’ai quitté InfoSud pour devenir secrétaire général du nouveau Conseil de déontologie de journalistes en Belgique.

Les informations diffusées aujourd’hui par nos médias parlent de l’insécurité pour les étrangers. Moi, je pense d’abord aux Haïtiens, qui n’ont pas l’échappatoire de partir. Je vous souhaite tout le courage nécessaire pour affronter ces défis dont le pays n’avait vraiment pas besoin.

(André Linard 16 janvier 2010)

Courage

Courage ! Comme nous savons que le peuple Haïtien est capable d’en avoir, et votre résiliance nous impressionne.

Je suis heureux d’avoir découvert votre publication, espérant que vous puissiez demeurer à l’oeuvre de celle-ci.

(Gilles Ménard, 16 janvier 2010)

Solidarité

Je veux exprimer ici toute ma solidarité avec vous et votre pays. Ça fait longtemps que je vous lis et j’ai fait référence à votre travail dans mon blog ces jour si.

www.jogo34.blog.uol.com.br

(Jonuel, 16 janvier 2010)

Même si la situation est tragique et terrible

Je suis une femme italienne de Padova, je vous ai connu pendent un rencontre organisée par l’Association de la Paix, je reçois la lettre d’information du site "AlterPresse : Haiti" et je suis très heureuse de savoir que vous êtes vivants même si la situation est tragique et terrible.

(Marianita De Ambrogio, 15 janvier 2010)

Nous demeurons alertes à la situation en Haïti

Un message de solidarité avant tout dans ces temps extrêmement difficiles pour le peuple haïtien. Heureux de vous savoir sain et sauf et prêt à continuer le travail d’information.

Ici, à Amnestie Internationale nous demeurons alertes à la situation en Haïti et bien que nous n’ayons pas la capacité ni les moyens d’apporter une aide de première necessité aux survivants de la catastrophe, nous continuons notre travail dans notre domaine de dénoncer les violations des droits humains, particulièrement dans le contexte d’une crise humanitaire.

(Gerardo Ducos, 15 janvier 2010)