Enfin de retour. Provisoirement peut-être. Les possibilités de communication sont extrêmement précaires depuis que le puissant séisme du 12 janvier a dévasté la capitale ainsi que ses environs et plongé Haïti dans la désolation et la douleur.
AlterPresse regrette de n’avoir pas été en mesure de vous informer au moment même de ce choc terrible, qui a également détruit ses bureaux. Les alternatives envisagées n’ont pas fonctionné jusqu’à cette fin de soirée du 14 janvier.
Nous n’avons pas eu à déplorer de victimes au sein de l’institution. Beethoven, le dernier à partir, a laissé le bureau peu de temps avant la secousse. Surprise par le choc, Paulette, qui faisait le coup d’œil habituel avant de fermer les portes, s’est retrouvée un instant prisonnière. Elle était accompagnée de sa fille. C’est par un trou creusé par le premier impact que les deux ont pu s’échapper.
Nous ne savons pas encore la situation respective de l’ensemble de nos collaborateurs-trices et celle de leurs familles. Les contacts ne s’établissent qu’au fur et à mesure.
Nous vous remercions infiniment pour l’attention que vous nous avez manifestée à travers les messages qui ont afflué sur nos adresses de courriel.
Nous ferons de notre mieux pour partager avec vous le regard porté par AlterPresse sur cette nouvelle catastrophe qui endeuille la population d’Haiti.
Port-au-Prince, 14 janvier 2010
Gotson Pierre
Editeur AlterPresse
Consulter +
