P-au-P, 12 janvier 2010 [AlterPresse] --- Consternation, dans l’après-midi de ce mardi 12 janvier 2010, chez la communauté universitaire : les médecins n’ont pas pu sauver le professeur Anil Luois-Juste, 52 ans, qui a succombé à ses blessures par balles.
La nouvelle a fait le tour de la capitale haïtienne : l’ingénieur-agronome Anil Louis Juste, a été atteint, en début d’après-midi du 12 janvier à Port-au-Prince, d’au moins 2 balles (l’une à la tête, l’autre à l’abdomen), tirées par deux inconnus qui auraient été vus à bord d’une motocyclette.
Les circonstances de l’attentat par balles, contre le professeur Louis Juste, qui enseignait dans plusieurs facultés de l’université d’État d’Haïti (Ueh), - comme la faculté des sciences humaines (Fasch), l’institut national d’administration, de gestion et des hautes etudes internationals (Inaghei)ane sont pas encore bien déterminées.
Accourus dans un hospital privé de la capitale, où le professeur Louis Juste a été emmené en urgence, les parents, des professeurs et étudiants se trouvaient vivement éplorés vers la fin de l’après-midi de ce mardi 12 janvier.
L’attentat par balles contre le professeur Louis Juste, qui était très engagé au sein de l’Ueh, survient dans un contexte où des étudiants de la faculté de medicine et de pharmacie (Fmp) de l’université d’Etat (fermée depuis mai 2009, au fort de revendications estudiantines) venaient d’annoncer leur intention d’investir prochainement l’enceinte de la Fmp, en vue de porter le décanat à reprendre les activités académiques.
En décembre 2009, le professeur Louis Juste avait perdu un de ses enfants, décédé au Canada, rapporte la presse dans la capitale Port-au-Prince. [rc apr 12/10/2010 16:00]
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