Copenhague/P-au-P, 18 déc. 09 [AlterPresse] --- La dimension “genre”, autrement dit les intérêts stratégiques des femmes, doit être prise en compte dans la mise en œuvre des plans pour faire face au changement climatique, particulièrement dans le document d’accord final entre les dirigeants mondiaux, souhaite le réseau des femmes présentes au sommet de Copenhague.
Sous les auspices des mouvements “Global Gender” et “Climate Alliance”, une table ronde s’est déroulée le 17 décembre 2009 autour du thème “investir dans le leadership des femmes pour des solutions durables au changement climatique”.
Les participantes et participants ont insisté sur les rôles que peuvent et doivent jouer les femmes dans la recherche de solutions.
A noter la présence, parmi les oratrices et orateurs, de la présidente des Philippines Gloria Macapagal-Arroyo et de Nancy Pelosi, porte-parole de la chambre étasunienne des représentants.
En marge de ces échanges, la présidente de la Finlande, Tarja Holenen, s’est entretenue avec les membres du réseau des femmes qui prennent part au sommet de Copenhague, dont Judie C. Roy d’Haïti.
Les femmes haïtiennes, particulièrement les femmes âgées et les filles, sont exposées aux différentes phases des désastres causés par les eaux, rappelait le ministre haïtien de l’environnement, Jean-Marie Claude Germain, dans une allocution prononcée le 17 décembre 2009 à la 15e conférence sur le changement climatique (Cop15, Copenhague 8-18 décembre 2009). [rc apr 18/12/2009 9:45]