P-au-P, 30 nov. 09 [AlterPresse] --- La décision du Conseil électoral provisoire (Cep) d’exclure 16 partis du processus électoral ne serait point une violation de droit, mais une décision légitime de l’organisme électoral en Haïti, estime l’expert indépendant en droits humains de l’organisation des Nations Unies (Onu), le français Michel Forst, au terme de sa 4e visite dans le pays..
Évitant de parler d’ “exclusion”, Forst déclare appuyer la décision de l’organisme électoral, qu’il juge légitime, alors que les protestations qui l’entourent reposent, elles, sur « des rumeurs », et « des informations non fondées », fait-il savoir, ce lundi 30 novembre 2009, dans une conférence de presse à laquelle a assisté l’agence en ligne AlterPresse.
En mission dans le cadre du suivi des droits sociaux économiques et culturels (Desc), l’expert indépendant en droits humains des Nations Unies s’est intéressé à des questions plus conjoncturelles, comme le déroulement du processus électoral.
Forst reconnaît “n’être pas bien placé” pour intervenir sur les questions électorales. Cependant, face aux remous qui agitent le processus, il a pris le soin de s’asseoir avec les acteurs impliqués (qu’il n’a pas précisés) dans le processus.
A son avis, il y aurait de nombreux excès dans les propos (de contestation) rapportés, vu que le mandat confié au Cep ne consisterait pas en l’ “exclusion” des partis politiques.
Depuis le 25 novembre 2009, plusieurs partis et regroupements politiques, écartés du processus par le Cep, émettent de sérieux doutes sur la crédibilité de l’organisme électoral qu’ils déclarent “inféodé aux vues de la présidence de René Garcia Préval”. [kft rc apr 30/11/2009 14:00]