P-au-P, 20 novembre 09 [AlterPresse] --- Les négociations conduites depuis 3 mois entre l’Association des distributeurs de produits pétroliers (Anadipp) et le gouvernement autour des prix de l’essence ont abouti à un échec, apprend AlterPresse.
Les distributeurs n’ont pas été satisfaits dans leur revendication, déclare à AlterPresse le président de l’Anadipp, Randolph Rameau.
L’État en ajoutant 24 gourdes sur le gallon d’essence demande aux distributeurs désormais de vendre à 40 gourdes un produit qu’ils auraient acheté à 39 gourdes, d’après les explications de Rameau.
En début du mois de novembre le gouvernement avait décidé une augmentation de 10% des produits pétroliers, alors que les négociations étaient en cours et que le secteur avait décidé de continuer à fonctionner en dépit du cout « trop élevé » d’exploitation.
L’Anadip se dit victime de « très peu de compréhension » et prévoit de se réunir afin de décider de l’avenir.
« On ne peut négocier éternellement. On doit avoir un autre round de négociations mardi (24 novembre) mais personnellement je l’appréhende avec beaucoup de pessimisme. »
En octobre dernier, l’Anadipp avait décidé de rendre le pétrole accessible seulement 8 heures par jour à cause de l’augmentation des coûts de fonctionnement des distributeurs, dont l’électricité, avaient soutenu les responsables de l’association.
L’Anadipp avait porté à 8 heures (6 :00 am – 2 :00 pm) la durée quotidienne de fonctionnement des pompes à essence dans le pays.
Cette décision qui faisait craindre des répercussions à plusieurs niveaux avait été peu de temps après rapportée. [kft gp apr 20/11/2009 12:05]
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