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République Dominicaine : Après la grève

P-au-P., 17 nov. 03 [AlterPresse] --- Les derniers évènements violents qui ont marqué la grève générale du 11 novembre dernier en République Dominicaine continuent de mobiliser l’attention et la population est encore sur le pied de guerre, selon l’agence en ligne A-Infos.

Lors de cette journée de grève contre la politique économique du président Hipolito Mejia, 8 personnes ont été tuées, dont un policier.

« Nos frères et soeurs de République Dominicaine sont durement frappés par la répression parce qu’ils osent se dresser contre la politique néolibérale injuste et antipopulaire d’un président au service des USA et du FMI », indique une prise de position du Conseil National des Comités Populaires (CNCP).

Le régime dominicain a été qualifié de « corrompu et antidémocratique » par le CNCP qui exprime « sa totale solidarité avec les travailleurs dominicains ».

Ce qui aura le plus marqué la journée de grève du 11 novembre en République Dominicaine, c’est la violence dont a fait preuve la Police et l’Armée dans la répression contre les manifestant(e)s, a fait observer l’agence de presse en ligne A-Infos. « Difficile de lutter avec des pneus enflammés, des cocktails molotovs et des armes de fabrication artisanale contre des policiers et militaires armés jusqu’aux dents et agissant comme s’ils étaient en guerre », a souligné l’agence.

La Coordination Nationale pour l’Unité et la Lutte donne au gouvernement un mois pour répondre aux diverses demandes, a-t-on appris. Une rencontre des membres de la Coordination est prévue le 22 novembre pour définir les nouvelles actions contre le gouvernement. [gp apr 17/11/2003 14:00]