P-au-P, 25 sept. 09 [AlterPresse] --- Au seuil de sa quarante-et-unième année d’existence, le Conseil national des télécommunications (Conatel) est parvenu à fournir une contribution de 25% à l’assiette fiscale nationale en Haïti, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
En attendant la publication officielle des chiffres y relatifs, faut-il savoir qu’une double logique d’administration et de régulation a marqué les 40 années de cet organisme public en Haïti.
« L’éloquence des résultats trouve son écho le plus sonore dans les bénéfices directs qui accusent 25% de contributions dans l’assiette fiscale nationale », souligne le directeur général, Montaigne Marcelin, à l’occasion d’une cérémonie religieuse, le vendredi 25 septembre 2009.
De sa création, le 27 septembre 1969, à aujourd’hui, la logique d’administration a permis au Conatel d’assister le ministère des travaux publics, transports et communications (Mtptc) dans la définition de la politique nationale pour le secteur des télécommunications.
« Les bénéfices indirects, générés par l’effet catalytique de la disponibilité et de l’accessibilité des services, même s’ils restent à évaluer en termes de part du Produit nantional brut (Pnb), sont loin d’être anecdotiques », relève Marcelin.
Cette logique d’administration postule également que le Conatel est concerné par l’aménagement du territoire en facilités et services de communications et par l’accès universel.
Dans ce sens, des projets d’établissement de télécentres communautaires, de formation des techniciens pour réparer les téléphones portables, ont été exécutés et sont en cours d’exécution aujourd’hui encore, annonce Marcelin.
Quant à la logique de régulation, suivie pendant les 40 années d’existence du Conatel, elle part de l’application de la loi-cadre du secteur, selon laquelle l’Etat peut octroyer, par concession à des opérateurs privés, le droit d’exploiter les services de télécommunications dont il a le monopole.
Montaigne Marcelin fait l’éloge de la consolidation du marché des télécommunications en Haïti grâce à l’action menée sur le terrain par le Conatel, principal régulateur du secteur.
Il mentionne également les dispositifs techniques souvent complexes mis en place dans divers domaines.
Lesquels dispositifs, à savoir, la gestion de la numérotation, l’attribution des fréquences, la délivrance des autorisations, le contrôle de l’utilisation des fréquences et le monitoring des systèmes audiovisuels, sont essentiels à la concurrence loyale, transparente et efficace.
« Le Conatel s’affirme indubitablement comme l’un des garants institutionnels les plus sûrs du développement harmonieux des télécommunications dans le pays », considère Montaigne Marcelin, s’exprimant en présence d’autres fonctionnaires publics, dont l’ingénieur Jacques Gabriel, titulaire du Mtptc, de parlementaires et de représentants de médias.
C’est par une messe d’action de grâce que le Conseil national des télécommunications (Conatel) a voulu célébrer ses quarante années d’existence, le 25 septembre 2009 à l’église catholique romaine Fatima (plus connue sous le nom de Chapelle Sixtine) à Port-au-Prince, non loin du Palais législatif.
Dans son homélie de circonstance, l’officiant principal a fait ressortir le lien qui existe entre la communication et la parole de Dieu tout en présentant Jésus-Christ comme l’un des plus grands communicateurs que l’humanité ait connus.
Cette célébration a été l’occasion pour le directeur général du Conatel de retracer le chemin parcouru par cet organisme public, de sa création, le 27 septembre 1969, à aujourd’hui. [do rc apr 25/09/2009 15 :45]