P-au-P., 16 juin 09 [AlterPresse] --- De nouvelles violences ont été enregistrées le 16 juin dans le cadre de la mobilisation estudiantine en faveur de la promulgation par l’Exécutif de la loi sur le salaire minimum, telle que votée par le Parlement.
Après une marche pacifique la veille, le mouvement étudiant a été émaillé de violences dirigées contre des véhicules circulant dans l’aire du Champ de Mars (centre de la capitale), plus précisément dans les parages de la Faculté d’Ethnologie.
Plusieurs de ces véhicules ont eu leurs pares brises brisées après avoir essuyé des jets de pierres apparemment lancées par des protestataires depuis la Faculté d’Ethnologie.
Au nombre des véhicules endommagés, figure celui d’un professeur de la Faculté des Sciences Humaines. Ce dernier a été blessé au bras.
Aux jets de pierres, la Police anti-émeute a répondu par des gaz lacrymogènes en direction de la Faculté d’Ethnologie, ont constaté des journalistes. Un véhicule de la police a été touché.
A part les véhicules de la police, ceux de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH), ceux d’Organisations Internationales et les voitures officielles ont été particulièrement ciblés par les lanceurs de pierres.
Par moments, on a assisté à un véritable sauve-qui-peut au Champ de Mars parmi des piétons – dont des écoliers – et des automobilistes.
Depuis le début de cette mobilisation estudiantine, il y a environ trois semaines, la Police nationale a procédé à vingt-quatre arrestations desquelles dix-sept personnes ont été à ce jour libérées.
Sept autres personnes - dont des étudiants – sont encore sous les verrous. [vs gp apr 16/06/2009 18 :00]