P-au-P, 15 juin 09 [AlterPresse] --- L’ex-président des Etats-Unis, William Jefferson Clinton a accepté officiellement, ce 15 juin 2009, d’occuper le poste d’émissaire spécial des Nations Unies pour Haïti, apprend AlterPresse de sources onusiennes.
Le « soutien aux efforts du gouvernement d’Haïti pour générer de nouveaux emplois et améliorer les services de base » fait partie des priorités de Clinton, déclare-t-il lors d’une conférence de presse en compagnie du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon.
L’ancien président américain compte aussi « aider Haïti à mieux se reconstruire à la suite des ouragans de 2008, à se préparer aux futures saisons d’orages tropicaux et promouvoir le relèvement économique et le développement de l’énergie propre ».
Le nouvel émissaire onusien entend également « encourager le secteur privé (international) à investir en Haïti et les philanthropes, les organisations non gouvernementales (ONG) et la société civile à fournir des ressources supplémentaires et à améliorer les services de base ».
Clinton se donne pour tache d’« encourager tous les partenaires d’Haïti à respecter leurs engagements et à adapter leur assistance sur les priorités du pays ».
« Haïti est à la croisée des chemins. Il existe une fenêtre d’opportunité pour le développement économique, la démocratie et une stabilité durables, mais elle est limitée », assure pour sa part Ban Ki-moon.
Bill Clinton, qui a déjà servi les Nations Unies en tant qu’envoyé spécial pour le relèvement après le tsunami, a été désigné, le 19 mai 2009, émissaire de l’Onu pour Haïti.
La journaliste Michèle Montas, porte-parole de l’Onu, qui avait confirmé la nouvelle à Port-au-Prince, voit en Bill Clinton « un avocat international » qui va parler au nom du peuple haïtien et « qui va essayer d’obtenir le maximum pour ce peuple ».
Mais l’ancien président cubain, Fidel Castro, met en garde contre toute velléité d’improvisation dans la coopération internationale avec Haïti. [do apr 15/06/2009 15 :35]
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