P-au-P, 11 mai 09 [AlterPresse] --- Une révision du statut des travailleurs-euses domestiques vient d’être pratiquée avec le vote d’une nouvelle loi de référence en la matière.
Après avoir trouvé l’aval des Sénateurs, le 5 mars 2008, cette loi qui se penche sur les conditions de travail du personnel domestique a été ratifiée par les députés le 6 mai dernier.
En plus de la reconnaissance du travail domestique comme un travail, cette loi place les membres de ce secteur sur un pied d’égalité avec ceux et celles de l’industrie, du commerce, de l’agriculture, entre autres.
La ratification de cette loi fait suite à celle fixant le salaire minimum à 200 gourdes (environ 5 dollars américains) qui a finalement été votée le 5 mai 2009 par les Sénateurs.
Proposée par le député de Pétion-Ville, Steven Benoît, la loi sur le salaire minimum a été approuvée par le Sénat dans les mêmes termes que la Chambre des députés qui a convenu, en février dernier, de faire passer le salaire journalier de 70 à 200 gourdes.
En attendant la publication de la loi Benoît par le président René Préval, certains responsables d’entreprises seraient sur le point de réduire leur personnel en signe de mécontentement à l’adoption d’une telle loi qui, selon eux, pourrait décourager les investisseurs.
Cependant, au niveau du secteur ouvrier, des réactions favorables ont été enregistrées. Dans ce secteur le passage du salaire journalier de 70 à 200 gourdes est considéré comme le minimum qui puisse être fait dans les conditions actuelles. [do gp apr 11/05/2009 15 :00]
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