P-au-P, 19 avril 09 [AlterPresse] --- Le scrutin sénatorial partiel a démarré, ce 19 avril 2009, avec une faible présence d’électeurs et de mandataires de partis politiques au niveau des centres de vote de plusieurs régions du pays, constate l’agence en ligne AlterPresse.
A la capitale haïtienne, comme c’est le cas dans de nombreuses régions, les forces de sécurité sont déployées dans des points stratégiques en vue de surveiller le déroulement des opérations de vote.
Des bureaux de vote (BV) installés dans divers quartiers de l’aire métropolitaine de Port-au-Prince ont ouvert leurs portes à l’heure (6 :00), d’autres avec du retard.
Au Lycée Marie-Jeanne, qui abrite 21 bureaux de vote, les opérations ont retardé. A six heures du matin, tout le dispositif électoral était là, mais la présence d’aucun mandataire de partis politiques n’a été remarquée.
C’est à peu près le même cas de figure à l’Ecole nationale Célie Lilavois qui partage un centre de vote avec l’Ecole nationale République du Brésil dans la zone du Bas-peu-de-chose (sud-est de Port-au-Prince).
« Je viens ici pour remplir mon devoir civique, car ne pas voter c’est laisser le champ libre aux délinquants qui terrorisent la population », affirme Pierre Antoine.
A l’instar de trois autres électeurs, Antoine a effectivement voté pour le candidat de son choix à l’Ecole nationale République du Brésil qui abrite 17 bureaux de vote.
Au Lycée du Cent Cinquantenaire (Lycée de Jeunes filles), les dispositifs devant accueillir le déroulement du vote n’ont pas encore été installés jusqu’à 7 heures du matin. Une confusion dans l’installation de ce centre de vote serait à la base de ce retard.
L’absence de mandataires de partis politiques a également retardé le processus dans certains bureaux de vote, comme c’est le cas au Centre d’application Ecole Normale de Martissant (section sud).
Dans ces bureaux, même les membres des BV n’avaient pas voté, alors qu’ils devaient le faire avant les électeurs.
L’atmosphère est totalement calme à Port-au-Prince dans la matinée de ce 19 avril. A l’exception de quelques badauds qui occupent quotidiennement les trottoirs, très peu de gens sont remarqués dans les rues.
A Martissant, quartier populaire du Sud de la capitale, le marché public fonctionne comme à l’accoutumée.
Soixante-quinze candidats sont en lice pour les douze sièges de sénateurs à pourvoir, après le désistement de trois d’entre eux pour causes diverses, selon des déclarations faites à la presse.
Quelque 4.5 millions d’électeurs inscrits auprès de l’Office national d’identification (ONI) devaient participer à ce scrutin visant le renouvellement d’un tiers du Sénat. De nouvelles élections devraient se tenir dans six mois pour renouveler un autre tiers du Sénat et la Chambre des députés.[do gp apr 19/04/2009 9 :30]