P-au-P, 11 mars 09 [AlterPresse] --- La Solidarité des Femmes Haïtiennes Journalistes (SOFEHJ) dénonce l’inégalité de genre persistante au niveau de l’exercice de la profession en Haiti et rend hommage aux femmes journalistes.
Depuis leur intégration dans ce champ, les femmes « n’ont à aucun moment ménagé leurs efforts pour informer et éduquer la population haïtienne, et cela, au péril de leur vie dans bien des cas », déclare la SOFEHJ dans un communiqué émis le 8 mars dernier (Journée internationale des femmes).
Depuis une dizaine d’années de nombreuses femmes sont parvenues à gravir les échelons supérieurs de la presse, souligne la note. Néanmoins « face à la discrimination criante et parfois pesante », la SOFEHJ demande aux responsables de médias de prioriser les compétences et le professionnalisme plutôt que la question de genre.
« La compétence ne dépend pas du sexe de l’individu mais de sa formation, de son professionnalisme et de ses expériences », lit-on dans ce communiqué transmis à AlterPresse.
Ce groupe de journalistes encourage ainsi les femmes travaillant dans le secteur de la presse à continuer à se former et à faire preuve de professionnalisme afin d’œuvrer à l’amélioration de la condition humaine, plus particulièrement, de la condition des femmes.
La SOFEHJ appelle toutes les femmes journalistes à s’organiser en vue de défendre leurs intérêts et valoriser les actions positives entreprises par les femmes haïtiennes de toutes catégories et conditions sociales.
Depuis l’officialisation de la journée de la femme par les nations Unis il y a 32, SOFEHJ constate que les conditions socio-économiques de la femme haïtienne ont peu évoluée.
Face à l’inégalité persistante, cette association souhaite rendre hommage particulièrement aux femmes journalistes qui, depuis leur intégration dans ce champ, « n’ont à aucun moment ménagé leurs effort pour informer et éduquer la population haïtienne, et cela, au péril de leur vie dans bien des cas », souligne la note. [mv gp apr 11/03/2009 08 09:00]