P-au-P, 17 sept. 08 [AlterPresse] --- Des mouvements sociaux plaident pour des actions durables en faveur des familles touchées par la série des ouragans qui ont frappé Haïti, ces dernières semaines.
Dans une note transmise à AlterPresse, ces organisations demandent aux autorités concernées de prendre des mesures durables pour éviter de nouvelles catastrophes au pays.
La dégradation de l’environnement est l’une des causes de ces cyclones qui ont sauvagement balayé le pays. Cette dégradation est le résultat du choix économique, social, culturel et politique des classes dominantes haïtiennes, écrivent les signataires de la note.
Ce choix, axé sur un mauvais système de répartition des richesses, encourage le gaspillage des ressources du pays permettant à des groupuscules de s’enrichir au grand dam des populations démunies, estiment les organisations signataires.
Privés des moyens nécessaires, les paysans cultivent leurs terres dans des conditions précaires, selon ces mouvements sociaux qui exhortent l’Etat à s’attaquer aux racines des différents problèmes avant de penser à des « solutions cosmétiques ».
La Plate-forme des organisations haïtiennes de droits humains (POHDH), le Mouvement des paysans de Papaye (MPP, Hinche / Plateau central), la Plate-forme haïtienne pour un développement alternatif (PAPDA), l’organisation populaire Chandèl, le Fonds International pour le Développement Economique et Social (FIDES), sont quelques-unes des institutions signataires de cette note. [do rc apr 17/09/2008 13 :00]