P-au-P., 13 août 08 [AlterPresse] --- L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale ont décidé de s’allier, le mardi 5 août 2008, pour mieux exploiter les investissements mondiaux en matière de santé, apprend l’agence en ligne AlterPresse.
« Il ne faut plus se contenter d’observer les résultats intentionnels et involontaires des investissements en faveur de la santé, mais activement obtenir de meilleurs résultats à long terme », déclare Carissa Etienne, Sous-Directrice générale de l’OMS, chargée des systèmes et des services de santé, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse organisée pendant la conférence internationale sur le Sida déroulée à Mexico du 3 au 8 août.
L’OMS et la Banque mondiale se sont entretenues sur des questions relatives aux systèmes de santé et aux initiatives touchant certains aspects de la santé, de la nutrition et de la population. La collaboration entre ces deux institutions se traduira, entre autres, par la collecte de données factuelles pour extraire et proposer des orientations techniques dans ce domaine et obtenir de meilleurs résultats.
« Nous produirons de nouvelles connaissances, nous collaborerons avec les pays pour améliorer leurs approches et tirer des enseignements aux niveaux régional et mondial » explique, pour sa part, Julian Schweitzer, Directeur chargé de la santé, de la nutrition et de la population à la Banque mondiale.
Pour concrétiser cette nouvelle démarche, l’OMS et la Banque mondiale se sont associées à une variété d’acteurs, issus de divers secteurs, comme des responsables nationaux, des établissements universitaires et de recherche, des initiatives mondiales en faveur de la santé et des organisations de la société civile.
La collaboration entre l’OMS et la Banque mondiale visant à collecter, étudier et communiquer sur différentes approches appliquées dans le monde afin de renforcer les systèmes de santé sur le plan national et mondial, ne devrait pas modifier les avantages perçus par les programmes spécifiques mis en place pour certaines maladies.
Les programmes mondiaux de lutte contre des maladies précises en faveur de la santé, tels que le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, ou le Plan d’urgence du Président des États-Unis d’Amérique contre le Sida (PEPFAR) ont un impact bénéfique dans la structure de l’aide internationale en matière de financement et d’accès aux services de santé, admettent les deux organisations internationales.[mv rc apr 13/08/2008 16:10]