P-au-P., 28 mai 08 [AlterPresse] --- Le président du Brésil, Luiz Inacio Lula Da Silva, a laissé Haïti dans la soirée de ce 28 mai, a l’issue d’une brève visite à Port-au-Prince ou il a renouvelé son soutien aux efforts de stabilisation du pays.
Un tête-à-tête avec son homologue Haïtien René Préval, des cérémonies de signature d’accord et une visite du quartier général des troupes brésiliennes de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti (MINUSTAH) : tout cela en quelques heures, le temps pour le leader du géant de l’Amérique latine d’entamer une tournée - aux enjeux plus importants - en Amérique Centrale.
Cepndant, Luiz Inacio Lula Da Silva se fait de plus en plus le porte-parole d’Haïti dans des forums internationaux. Cette fois, du Palais National de Port-au-Prince, il appelle la communauté internationale à « ne pas se limiter à garantir la stabilité » en Haïti et souligne que cette communauté est restée « en deçà des promesses et des espérances ».
Il réafirme la stratégie brésilienne dont “le fil conducteur est la certitude que le rétablissement social, institutionnel et économique constitue l’unique chemin pour éviter de nouvelles crises en Haïti”.
Durant le passage de Lula à Port-au-Prince, le Brésil et Haïti ont signé 6 nouveaux accords ayant trait, entre autres, à l’agriculture, à l’éducation et aux droits de la femme.
À L’initiative de Lula et celle du Premier ministre espagnol Jose Luis Zapatero, une conférence internationale sur Haïti doit se tenir en Espagne, en été prochain, consécutivement aux violentes émeutes de la faim du mois d’avril.
Lula, dont le pays a le commandement de la force Onusienne de stabilisation en Haïti, effectue sa deuxième visite - en quatre ans - dans cet État de la Caraïbe.
Depuis les émeutes d’Avril, Haïti a reçu de nombreux dignitaires étrangers. Autant de visites, autant de projets annoncés. Mais une cohérence globale fait défaut.
Un document de stratégie nationale pour la croissance et la réduction de la pauvreté ambitionne de baliser toutes les actions du futur gouvernement devant succéder à celui démissionnaire de Jacques Édouard Alexis. [vs gp apr 28/05/08 19:00]