18 sept. 03 [AlterPresse] --- Le nouvel ambassadeur des Etats Unis en Haïti a remis ses lettres de créance au président Jean Bertrand Aristide, ce 18 septembre, au Palais National.
James Foley a renouvelé l’attachement de son pays à la résolution 822 de l’organisation des Etats américains, la voie royale, selon lui, pour sortir Haïti de l’impasse et la mettre sur les rails du développement.
Le diplomate américain a convié les différents acteurs politiques haïtiens à oeuvrer, de leur coté également, à la résolution de la crise.
James Foley, qui succède à Brian Dean Curran, a été nommé au poste d’ambassadeur par le président Georges Bush, le 25 février 2003. Sa nomination a par la suite été ratifiée par le Sénat le 22 mai 2003.
La crise politique née des élections contestées du 21 mai 2000 persiste, plus d’une vingtaine de missions de médiation de l’OEA ayant fait fiasco.
Le secrétaire général de l’organisation hémisphérique, César Gaviria, a désigné récemment un envoyé spécial dans la crise haïtienne en la personne de Terrence Todman. Celui-ci doit communiquer son rapport avant peu au numéro 1 de l’OEA pour les suites nécessaires.
Mais sur le terrain, en Haïti, la résolution 822 paraît lettre morte. L’opposition, qui conteste la légitimité de Jean Bertrand Aristide, s’en tient de préférence, depuis quelque temps, à la « résolution du 15 décembre » appelant au départ du président du 26 novembre et à la mise en place d’un gouvernement de transition dirigé par le président de la Cour de Cassation.
Pour sa part, le pouvoir lavalas met le cap sur les prochaines « élections législatives et territoriales », à travers le conseil électoral flottant dirigé par Alix Lamarque. Alors que la 822 prévoit un CEP de compromis composé de représentants du pouvoir, de l’opposition et de la société civile. [vs apr 18/09/2003 14:40]
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