P-au-P, 11 sept. 03 [AlterPresse] --- Le Bureau de l’éducation et des affaires culturelles du Département d’Etat américain et le Musée de la ville de New York
organisent conjointement une exposition de photos à la salle Dewitt Peters du musée Nader à Pétion ville, à partir du 10 septembre, en souvenir des victimes des attentats du 11septembre 2001à New York.
L’exposition « l’Après-11 septembre : Images de ’Ground Zero’ » est présentée simultanément dans plusieurs pays, selon un document de l’ambassade américaine en Haïti. L’inauguration à Port-au-Prince a eu lieu en présence de plusieurs représentants d’organismes de défense des droits humains.
Une collection de 27 photos réalisées par le photographe New Yorkais, Joel Meyerowitz, sur le site de World Trade center retrace les événements du 11 septembre 2001. Le photographe Meyerowitz était le seul à avoir eu libre accès à « Ground Zero ». Il avait suivi à chaque pas les fouilles et la mission de sauvetage sur le site de World Trade Center.
Le 11 septembre 2001, les vies de 3 milliers d’hommes, de femmes et d’enfants venant de 83 nations s’étaient éteintes sous les décombres du World Trade Center, transformé soudainement en catacombes.
Ces attentats allaient changer le cours de l’histoire. Ils ont été suivis d’une expédition punitive de l’armée américaine en Afghanistan, pour frapper le réseau Al-Qaeda, soupçonné dans les attaques du 11 septembre 2001. La guerre en Afghanistan a inauguré une croisade anti-terroriste du président américain Georges Bush qui a par la suite frappé l’Irak.
Depuis le 11 septembre 2001, les organismes de défense de droits humains de part le monde n’ont pas cessé de dénoncer les dérives de la politique américaine, qui affectent les libertés. Un cas souvent évoqué est celui des personnes arrêtées dans le cadre de la guerre contre le régime taliban et qui sont gardées sur la base américaine de Guantanamo.
"Les Etats-Unis placent ces personnes dans une situation de vide juridique. Ils nient que ce sont des prisonniers de guerre, tout en leur refusant les garanties les plus élémentaires dont peut se prévaloir tout individu privé de sa liberté », avait fait observer Amnesty International en janvier 2002. [rv gp apr 11/09/2003 16:20]