France : Les frasques du président Nicolas Sarkozy avec la belle brune Carla Bruni

Par Castro Desroches

Soumis à AlterPresse le 11 janvier 2008

« Tout ce qu’elle porte lui va bien, spécialement quand elle ne porte rien. » C’est avec ces propos licencieux que le magazine AskMen.com présente dans sa dernière édition, l’ancienne top model Carla Bruni (née en Italie) qui s’apprête à devenir très bientôt la première dame de France. De l’autre côté de l’Atlantique, les Français ne semblent pas vivre cela comme un drame. Au contraire, la femme qui posait nue ne leur pose pas trop de problèmes. La nudité, on le sait, n’est plus ce qu’elle était. Sur la scène de l’Elysée, c’est l’habillement superflu qui risque désormais de devenir obscène.

Au prime abord la nouvelle était apparue comme un canular. Le nouveau Président de la France engagé dans une liaison dangereuse avec un ancien mannequin ? Une future première dame qui se décrivait en 2007 au Figaro Madame comme « une amadoueuse » et « une chatte » ? Une femme fatale dont les photos nues s’étalent langoureusement sur tous les sites érotiques qui se respectent ? Mais, pas de panique ! Nous sommes en France, la « doulce » France. La patrie de la liberté…sexuelle. Là où le pouvoir politique est également le plus grand aphrodisiaque. Liberté, égalité, sensualité.

M. Sarkozy n’a pas eu de corps à corps avec la presse au sujet de ce scandale qui ne scandalise personne. Il n’a pas cherché au départ à confirmer ni à infirmer. Cependant, il est évident qu’il cherchait à mettre le public devant un fait accompli en attirant le plus de couverture médiatique possible autour de sa « dame de cœur. » Apparition publique avec Carla à Disneyland Paris, là où il est sûr d’être mitraillé par les flashs des photographes et des paparazzis. À la fin de l’année 2007, le « couple présidentiel » a même passé des vacances de rêve en Egypte et en Jordanie. En tenue décontractée (jean bleu et polo, heureusement !) Sarko s’exhibe à coté de la belle brune Bruni. Une lune de miel anticipée avant de convoler en justes noces dans la fièvre sentimentale de février. Evidemment, cela va faire des jaloux un peu partout.

Autre pays, autres mœurs. Puritanisme et pudibonderie par-ci, tolérance et licence par-là. On n’a pas encore oublié les déboires de Bill Clinton lors de la fameuse affaire Monica Lewinsky. Le Président des États-Unis avait dû avaler jusqu’à la lie, la honte et le déshonneur. Et dire qu’il n’était même pas allé au lit avec Lewinsky. Dans le même temps, le très respectable président français, François Mitterrand, entretenait une maitresse semi-officielle au su et au vu de tous. Il avait même conçu une fille en dehors des doux liens du mariage. Sacrés français : « Ceci ne regarde pas les gens qui nous regardent. »

Carla et Nicolas ? Sarkozy et Bruni ? Tout semblait pourtant séparer le président Nicolas Sarkozy de la ravissante Carla Bruni. Sarkozy est de droite. Carla Bruni se dit plutôt de gauche. L’année dernière, Carla qui n’a pas la langue dans sa poche, déclarait ouvertement à la presse qu’elle allait voter la socialiste Ségolène Royal. Elle a même ajouté que c’est une tradition dans sa famille de voter à gauche. Sarkozy est contre la polygamie, du moins officiellement. En particulier, le genre de polygamie que pratiquent en France les immigrés africains et arabes. Carla Bruni est pour. Dans une interview accordée au Figaro Madame le 15 février 2007, elle affirmait sans ambages : « Je suis fidèle… à moi-même ! Je m’ennuie follement dans la monogamie. Je suis monogame de temps en temps mais je préfère la polygamie et la polyandrie. »

Née à Turin, Italie, le 23 décembre 1968, Carla Bruni qui vient d’avoir 39 ans, a exercé la profession de mannequin (Guess, Gucci, Versace, etc.) pendant 10 ans, avant de se lancer à corps perdu dans une musique intimiste qualifiée de « délicieusement langoureuse » par un critique anglais. Elle y a connu un succès éclatant et a été portée aux nus par le public des connaisseurs. Son premier album (Quelqu’un m’a dit), publié en 2002, a été vendu à plus de deux millions d’exemplaires. Et comme un succès n’arrive jamais seul, la très coquette Carla a fait pas mal de conquêtes du coté des hommes riches et fameux : des musiciens (Mick Jagger et Eric Clapton) des acteurs (Kevin Costner et Vincent Perez), le milliardaire américain Donald Trump. Sans compter votre très humble serviteur. Nicolas Sarkozy serait donc le dernier en date à tomber en pâmoison aux chants de la sirène italienne.

Toutefois, il ne faut pas confondre Carla Bruni avec une quelconque poupée de luxe ou une nouvelle Marie-Antoinette qui penserait peu et dépenserait beaucoup. Loin de là. Nous avons affaire ici à une femme intelligente et sophistiquée qui adore le roman russe et la poésie anglo-saxonne. Elle a également le mérite d’avoir laissé de coté la fortune de sa famille pour gagner ses propres millions. Une femme libre, libérée et libertaire qui a des idées très originales sur la psychologie masculine : « Je trouve les hommes qui ont un coté féminin très virils et les machos très fragiles. Le machisme est un mécanisme de défense. » [1] Hum !

Nicolas Sarkozy est le premier chef d’État français à divorcer pendant l’exercice de ses fonctions. Après seulement cinq mois à l’Elysée, Cecilia Sarkozy (la deuxième épouse du président) avait renoncé à ses privilèges de première dame en accordant un divorce à l’amiable à Sarko. Ainsi, en moins d’une année, la France serait sur le point de connaître deux premières dames. Au cours d’une conférence de presse donnée à Paris le mardi 8 janvier en présence de plus de 600 journalistes, M. Sarkozy à confirmé que sa relation avec la belle Bruni est « du sérieux », qu’un mariage est « probable » et que le public ne sera informé que « quand ce sera déjà fait. » Voilà ce qui est clair comme de l’eau de roche.

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