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Festival Étonnants Voyageurs

Haiti : Louis-Philippe Dalembert et des « Histoires d’amour impossibles... ou presque »

P-au-P., 3 déc. 07 [AlterPresse] --- L’écrivain haïtien Louis-Philippe Dalembert est au nombre des Étonnants Voyageurs qui effectuent une promenade littéraire en Haiti du 1er au 4 décembre en cours, autour du thème « Toute écriture est une île qui marche ».

Accompagné de son nouveau livre « Histoires d’amour impossibles... ou presque », un recueil de nouvelles qui vient tout juste de paraître au éditions du Rocher (France), Dalembert rencontre pour la 2ème fois en moins d’un mois le public haïtien.

Dans son nouveau recueil de nouvelles, Louis-Philippe Dalembert propose « dix textes succulents, d’un érotisme empreint de pudeur, qui vont de l’apprentissage amoureux à la déception revancharde en passant par les rêves d’amour éternel », selon un communiqué de la maison d’édition transmis à AlterPresse.

Histoires d’amours manquées, rêvées ou interdites, ces récentes nouvelles de Dalembert esquissent « des portraits d’hommes et de femmes qui se sont parfois aimés puis séparés. Parfois se sont frôlés sans jamais se toucher. Et qui traversent la vie avec, dans le regard, la mélancolie de cette rencontre manquée ».

Parmi ces histoires, il y a celle de Tony Bloncourt et de Rebecca. Enfance partagée, puis séparée, il lui avait promis de revenir… jusqu’à cet « appel téléphonique qui déchira la nuit ». « Liens de sang » est le titre de cette nouvelle dédiée à la mémoire du résistant haïtien, fusillé pour la France à l’âge de 20 ans, par les occupants allemands, au Mont-Valérien, à l’ouest de Paris, le 9 mars 1942.

Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, dont un en Créole (Epi oun jou konsa tèt pastè Bab pati), Dalembert poursuit depuis 1993 une carrière internationale d’écrivain, qui a débuté avec un recueil de nouvelles, titré « Le songe d’une photo d’enfance ».

Dalembert est, à juste titre, présenté comme un poète, romancier et nouvelliste, qui « élabore une œuvre marquée des sceaux de l’enfance, du voyage et du vagabondage comme métaphore du passage à l’âge adulte, et aussi de la tension entre passé et présent, entre ici et là-bas ». [gp apr 03/12/2007 09:00]