P-au-P, 11 Sept. 07 [AlterPresse] --- La ville de Montréal s’apprête à accueillir, du 19 au 23 septembre 2007, l’évènement « Esclaves au Paradis », une exposition internationale qui traite de l’esclavage moderne des Haïtiens dans les plantation de canne en République Dominicaine.
Le vernissage de cette exposition, de la photographe franco-péruvienne Céline Anaya Gauthier, qui se tiendra le 18 septembre 2007 à la galerie Mosaïkart, précèdera l’ouverture du colloque international « Sang, Sucre et Sueur » dans les locaux de Radio-Canada, le lendemain, 19 septembre.
La présentation de « Esclaves au paradis » s’inscrit dans le cadre de la troisième édition du Festival international du film haïtien de Montréal (Fifhm) conçu par la Fondation Fabienne Colas.
En 2007, le Festival du film haïtien de Montréal n’est pas seulement synonyme de cinéma. Selon les organisateurs, il relève désormais un nouveau défi visant à aborder des thèmes cruciaux pour la société haïtienne et les pays du Sud en général.
Les organisateurs de ce festival veulent offrir l’opportunité au public de Montréal de se faire une idée de la situation des migrants haïtiens dans les bateys dominicains.
L’exposition photographique de Céline Anaya Gauthier a été pour la première fois présentée en France, en mai 2007. Après Montréal, ce sera le tour de Port-au-Prince d’héberger cet évènement qui a déjà suscité des remous au niveau de la communauté internationale.
Les photographies poignantes de Céline Anaya Gauthier visent à sensibiliser le grand public sur les conditions d’esclavage contemporain vécues par les coupeurs de canne haïtiens en République Dominicaine.
A Port-au-Prince, aucune date n’est encore annoncée pour la tenue de cette exposition qui consiste en une soixantaine de photographies réalisées directement dans les bateys sucriers dominicains. [do gp apr 11/09/2007 10:10]