P-au-P, 5 Sept. 07 [AlterPresse] --- Des films d’inspiration brésilienne ou de réalisateurs brésiliens seront projetés à Port-au-Prince, à partir du 10 septembre 2007, au Ciné Impérial et au siège de l’Institut français d’Haïti (Ifh), dans le cadre d’une semaine consacrée au cinéma du Brésil.
Impulsée par l’Ambassade du Brésil, le centre d’études brésilien et l’Institut français d’Haïti, cette « Semaine du cinéma brésilien », qui se déroule jusqu’au 14 septembre 2007, offrira l’opportunité aux cinéphiles haïtiens de découvrir les différentes facettes du septième art brésilien.
Cette semaine de cinéma brésilien marquera la rentrée culturelle à l’Institut français.
Aux yeux des responsables de l’Ifh, cet événement cinématographique présente un double intérêt pour Haïti, à savoir qu’il est la première manifestation entièrement consacrée à la culture brésilienne en Haïti, et donne l’occasion d’inaugurer le début des activités du Centre d’Études brésilien.
« Le Dieu Noir et le diable blond » de Glauber Rocha, « Central do Brasil » du réalisateur Walter Salles, « Villa Lobos » de Zelito Viana, « Les conteurs de Javé » de Eliane Caffé et « L’homme qui copiait » de Jorge Furtado, sont les cinq productions cinématographiques brésiliennes qui seront offertes au public haïtien.
« Ce sont des réflexions sur les problèmes d’un pays en développement. Ce sont des histoires intéressantes », affirme le professeur brésilien Antonio Jorge Ramalho lors d’une conférence de presse, ce 5 septembre 2007, à l’Institut français d’Haïti.
Les cinq films sélectionnés, en la circonstance, s’inscrivent tous dans le « nouveau cinéma brésilien » qui a fait son apparition au cours des années 1970.
La nouvelle vague du cinéma brésilien s’est inspirée des sources populaires du Brésil, selon les explications du réalisateur haïtien Arnold Antonin. Il insiste sur la réalisation intitulée « Le Dieu noir, le diable blond », considéré comme « un film fétiche qui mérite d’être vu et revu par les Haïtiens ».
Selon Antonin, le cinéma brésilien est peu connu en Haïti. Avec ce paquet de films qui seront projetés gratuitement, le réalisateur de « Le président a-t-il le Sida ? » soutient que « Le Brésil ne sera plus connu (uniquement) comme le pays du football, le pays de la Minustah ».
Le Brésil a le commandement militaire de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haiti (MINUSTAH), présente en Haiti depuis juin 2004. 1198 casques bleus brésiliens font partie des 8000 militaires et policiers de plusieurs pays qui composent la MINUSTAH, à dominante latino-américaine. [do gp apr 06/09/2007 09:20]