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L’espace haïtien face au péril de l’environnement et aux Incertitudes économiques et démographiques

Les documents alertant sur l’état désastreux de l’environnement haïtien et les conséquences néfastes y afférentes ne manquent pas. La façon dont les ressources naturelles du pays sont généralement gérées n’est pas de nature à permettre d’inverser la vapeur. Parallèlement, la pression démographique jointe à la détérioration des conditions physico-socio-économiques rendent chaque jour plus délicats l’équilibre et l’articulation nécessaire entre la satisfaction des besoins et la disponibilité des ressources, compromettant les perspectives de développement d’Haïti. Que faire ?

Définition de quelques concepts

Nous utilisons la notion d’espace dans le sens de surface, d’étendue limitée, de territoire dont dispose un Etat. Quant à l’environnement, il réfère de manière stricte à l’ensemble des éléments constitutifs du milieu d’un être vivant, et, de façon plus large, à l’ensemble des éléments constitutifs du paysage naturel ou du paysage artificiellement créé par l’homme.

Environnement et milieu peuvent (parfois) se confondre, vu que le second concept se rapporte, dans l’une de ses acceptions, à l’ensemble des conditions naturelles (géographiques, climatiques, etc.) qui régissent la vie d’êtres vivants. Avec les enjeux écologiques actuels, l’environnement tend à prendre une dimension de plus en plus mondiale.

L’environnement, terme remontant au début des années 1960, s’applique à « l’ensemble des conditions naturelles, physiques, chimiques biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».

L’environnement haïtien : perspective historique

D’aucuns font remonter le processus de détérioration de l’environnement haïtien à l’époque coloniale. A l’arrivée des espagnols en 1492, l’île ressemblait, selon plusieurs écrits, à un paradis sur terre : « hautes montagnes qui séparaient de vastes plaines et de larges vallées ; oiseaux de toutes tailles et de toutes les couleurs ; arbres majestueux, forêts denses ; champs de graminées à pertes de vue bavardant gaiement avec le vent … Dans l’océan tout autour, plusieurs îlots, tels des sphinx, montaient jalousement la garde ».

Mais moins de trente ans après le débarquement des espagnols, les mines d’or - ayant été systématiquement pillées par ces derniers – la colonie allait se transformer en une vaste machine à sucre. Cette monoculture se pratiquait sur « toutes les terres situées à une distance pas trop éloignée du littoral ».

Déjà en 1792, soit trois siècles après la « découverte » de Christophe Colomb, il ne restait plus grand-chose de ces forêts chantées au moment de l’arrivée des européens à Hispaniola. Cette surexploitation de la terre s’est poursuivie pendant la colonisation française.

En outre, l’abattage systématique des arbres achevait cette entreprise de destruction qu’accomplissait la racine de canne dans le sol de Saint-Domingue. Le bois ayant été la seule source d’énergie utilisée à Saint-Domingue pour les multiples cuissons de la canne, les esclaves coupaient les arbres sur ordre de leurs maîtres. Ce survol ne serait pas complet si nous ne mentionnions la destruction des multiples forêts, champs de maïs, plantations de canne, de cacao et de café dans le cadre de la lutte contre le système esclavagiste.

L’environnement haïtien : les aspects à considérer

Pour traiter convenablement la problématique de l’environnement en Haïti, il convient de prendre en compte une multiplicité de facteurs liés notamment à la physiographie (relief, géologie, géomorphologie), à la climatologie (pluviométrie, indice pluviométrique, température, le climat et l’eau), aux ressources en sol, aux ressources forestières, aux ressources en eau, aux ressources maritimes et côtières, à la flore, à la faune et à la pollution.

L’environnement haïtien : État des lieux

Située dans le Bassin des Caraïbes, la République d’Haïti représente une dépression au quadruple point de vue de la géomorphologie, de la climatologie, de la lithologie et de l’érosion. Autrement dit, les risques de désastres qu’encourt le pays (tremblements de terre, cyclones, tempêtes tropicales, glissements de terrain, éboulements, etc.) sont liés (en grande partie) à sa position géographique, sa topographie et à son histoire géologique.

« Haïti fait partie de l’arc insulaire des Antilles né de la jonction des plaques tectoniques caraïbe et atlantique. Cette situation l’expose à des tremblements de terre pouvant être parfois très violents et entraîner des raz de marrée (Saint-Marc 1932) et des destructions importantes (Port-au-Prince 1770 ; Cap-Haïtien 1842, 1887 ; Anse-à-Veau 1952) ».

Haïti est fondamentalement un pays montagneux dont 60% de la superficie (de 27 750 kilomètres carrés) est constituée de pente de plus de 20%. La complexité de sa structure géomorphologique résulte de plusieurs phénomènes tels « la tectonique et les différents processus d’altération de la matière géologique, l’importance du couvert végétal et le mode d’exploitation des terres par des populations pendant des décennies ».

En plus de ne pas être avantagée par son jeune relief d’origine volcanique, Haïti accuse (aussi) une certaine vulnérabilité par rapport aux changements climatiques qui se laisse observer à travers la magnitude des modifications de la température et des précipitations. Le koumène écologique se réduit en peau de chagrin (moins de 2%) sous l’effet conjugué de l’érosion verticale et latérale ainsi que de l’action humaine qui complète souvent, d’une manière apocalyptique, l’action physique.

Le tableau se caractérise aujourd’hui par la déforestation, pour ne pas dire une désertification de diverses régions, consécutivement à l’abattage sauvage et indiscriminé d’arbres, l’épuisement des terres agricoles en raison de (la pratique de) l’agriculture intensive (sur le brûlis), la pollution des sols et des eaux à cause des engrais et rejets industriels de tous genres, la pollution de l’air liée à l’émission de gaz toxiques.

Pour se faire une idée rapide de la terrible et rapide dégradation de l’environnement, on a qu’à contempler les mornes dépouillées de végétation à Kenscoff, les bidonvilles qui envahissement les centres urbains, le déboisement des flancs du Morne l’Hôpital et les amas de détritus qui enlaidissent les rues la capitale et des villes de province.

On peut également s’en convaincre en survolant des sites déboisés (du pays) donnant à voir un paysage terne et des tâches énormes de boue s’avançant dans la mère azurée de ce qui était autrefois la Perle des Antilles.

Cette situation désastreuse se caractérise par une baisse de la production agricole, la pollution des sources, des inondations, sécheresses, épidémies, pertes des infrastructures et habitats, et même des pertes de vies humaines comme ce fut le cas pendant les tempêtes Gordon, Georges, Jeanne, Alpha et Dennis.

Pour faire pendant à la perspective historique dégagée antérieurement, nous relevons que l’accession du pays à l’indépendance n’a pas résolu sa destruction écologique. Celle-ci s’est au contraire accentuée d’année en année, devenant même, selon certains, irréversible par endroits.

Incertitudes économiques et démographiques

La population haïtienne en 2007 est estimée à huit millions trois cent soixante-treize mille sept cent cinquante (8 373 750) habitants. Le taux de croissance est de 2,5%. C’est une population relativement jeune où les personnes âgées de soixante (60) ans et plus représentent seulement 5.1%.

Du point de vue économique, cette jeunesse se traduit entre autres par près de cent mille (100 000) nouvelles entrées chaque année sur le marché du travail, une population toujours croissante d’enfants en âge d’aller à l’école primaire. Le PIB croît à peine au rythme de la croissance démographique.

Pour l’essentiel, l’économie haïtienne se caractérise par « une production intérieure atonique, une informalisation croissante des activités productives, une forte dépendance vis-à-vis de l’extérieur et une profonde inégalité dans la répartition des revenus ».

L’indice synthétique de fécondité (de la population) est de quatre (4) enfants par femme. Le taux brut de natalité est très élevé, soit vingt-huit (28) naissances vivantes pour mille (1000) femmes, à raison de 25/1000 en milieu urbain et 35/1000 en milieu rural pour un âge moyen de vingt-huit (ans). Le taux brut de mortalité infantile est passé de quatre-vingt (80) à cinquante-sept pour mille (57/1000), selon l’EMMUS 4.

Haïti dispose du taux de mortalité maternelle le plus élevé (dans la région). Ces décès maternels s’expliquent par la précarité du cadre global (macro) du pays (environnement, milieu ambiant entre autres), des facteurs biodémographiques, des facteurs socioéconomiques et structurels. Haïti dispose enfin de l’espérance de vie la plus basse au niveau de l’Amérique Latine, soit cinquante-sept (57) à soixante (60) ans.

La migration

Le solde migratoire en Haïti est négatif et se manifeste sous deux formes : une migration externe (qui affecte souvent les cadres) vers les Etats-Unis, le Canada, les Antilles, et une migration interne du milieu rural vers les villes.

Une bonne compréhension des interactions entre population et développement commande également de prendre en compte, à côté de la variable migratoire, le concept de la densité (avec son corollaire, l’urbanisation).

Cela fait un peu plus d’une décennie que la densité avait déjà atteint 290 habitants par kilomètres carrés (Km2) sur le territoire national, avec des variations au niveau des départements et communes, allant jusqu’à 40 000 hab/km2 en milieu urbain dans des quartiers comme Cité Soleil, le plus grand bidonville du pays (UNFPA, 1994).

L’utilisation spatiale

L’occupation de l’espace se fait sur fond d’une centralisation extrême des activités économiques et des services sociaux (soins médicaux, électricité, eau potable) ainsi que des infrastructures routières à Port-au-Prince au détriment des (villes de) province et de la campagne où vivent majoritairement les gens.

Cette polarisation spatiale entraîne, de façon générale, une surexploitation des ressources naturelles que comportent les villes de province, provoquant une forte attraction des individus pour la capitale.

Cette centralisation se fait au détriment des ressources des zones marginalisées, prenant l’allure d’un pillage de celles-ci et favorisant l’accumulation métropolitaine. Haïti est assimilable à une (sorte de) macrocéphalie dont Port-au-Prince constitue la tête, avec soixante-quinze pour cent (75%) de la population (globale) et (tout) le reste du pays la partie négligée, avec vingt-cinq pour cent (25%).

Satisfaction des besoins

L’économie haïtienne fait face à des blocages de croissance et d’accumulation découlant de sa désarticulation et (de) l’extraversion de ses structures. L’économie informelle absorbe plus de soixante-dix pour cent (70%) des activités économiques et occupe quatre-vingt (80) à quatre-vingt-dix pour cent (90%) des actifs du pays.

En ce (début du) vingt-et-unième siècle, Haïti n’arrive (toujours) pas à garantir à sa population l’accès à l’éducation, la santé, l’emploi, à un revenu (garanti), à la sécurité sociale, à un logement et à la protection sociale. Les infrastructures économiques sont dans un état comateux. Les taux de chômage et de sous-emploi oscillent entre soixante (60) et soixante-dix (70) pour cent (%) de la population active. Le pays dispose d’un appareil industriel incomplet et affronte une insuffisance et une sous-utilisation de main d’œuvre qualifiée et de cadres. Ces difficultés sont aggravées par l’absence criante de volonté des élites qui se confinent dans une logique rentière et féodale.

Pression démographique, croissance économique et environnement

Alors que la population du pays augmente d’année en année, le rythme de croissance économique est en stagnation. Une situation qui s’est aggravée depuis les années 80. Ce déséquilibre entre la population et les ressources (disponibles) fait le lit de la pauvreté. Autrement dit, l’expansion démographique jointe à l’amenuisement du PIB compromet les chances de développement. Il en résulte, à l’échelle de la famille et de l’individu, un accès plus faible à l’éducation, à une bonne alimentation et aux soins.

La pression démographique affecte directement l’environnement. « La dégradation prend des formes tant qualitatives (moins de ressources naturelles per capita) que quantitatives (pollution et même destruction de l’environnement).

Ainsi, la pression démographique est l’une des causes principales du déboisement, dans le but de dégager de l’espace pour la culture et l’habitat (y compris sur les bassins versants). Il en résulte une érosion accélérée des sols », une hydrographie moins régulière et moins abondante ainsi qu’une urbanisation sauvage.

« Le mouvement démographique rapide n’est pas accompagné de services élémentaires d’assainissement (eau potable, déchets solides, écoulement des eaux usées) si bien que l’occupation humaine crée des conditions d’insalubrité extrêmes qui n’affectent plus que les seuls bidonvilles ».

Il convient d’ajouter à ce panorama le déséquilibre sévère dans la répartition spatiale de la population. L’aire métropolitaine de Port-au-Prince est devenue (comme nous l’avions mentionné plus haut) une macrocéphalie très difficile à gérer au triple point de vue écologique, économique et social. De cent vingt mille (120 000) habitants en 1950, elle est passée à plus de deux millions. Hors de Port-au-Prince, c’est une vaste périphérie incluant des zones rurales et des villes. En effet, le ratio entre la population de la capitale et celle du Cap-Haïtien, la deuxième concentration urbaine, est de 1 à 15.

Cette cassure a des conséquences énormes. La capitale (la « République de Port-au-Prince ») focalise l’attention. Le milieu rural est marginalisé statistiquement et économiquement. En effet, dans les années 50, à l’époque où le pays ne disposait que de cinq départements (géographiques), 87% de la population vivaient en milieu rural contre 12,2% seulement en milieu urbain. Mais l’écart n’a pas cessé depuis de se réduire au point que de nos jours plus de 40% de personnes vivent en milieu urbain contre 59,58% en milieu rural.

Cette situation, qui est en grande partie le résultat de plusieurs décennies de centralisation, transforme le caractère de la pauvreté en Haïti en une réalité majoritairement urbaine. L’urbanisation en Haïti est le résultat d’un éclatement socioéconomique présentant un dénominateur commun pour toutes les villes, celui d’une société qui a (profondément) éclaté vers les années soixante (1960) et qui va générer une structure urbaine bien précise, avec une influence significative sur la typologie de l’habitat.

L’habitat résultant de l’exode rural (l’habitat des bidonvilles) apparaît, selon certains, comme la manifestation d’une sociologie de lutte des classes pour l’occupation de l’espace. L’appropriation de l’espace est en effet liée à la quantité de revenus. Par exemple, la macrocéphalie qu’est devenue Port-au-Prince reflète (l’image d’) une ville duale avec un centre et une périphérie. Port-au-Prince représente le cas singulier d’une capitale ayant des forces antagoniques, mais imbriquées.

Que faire ?

La résolution des problèmes environnementaux en Haïti passe nécessairement par l’éradication de la pauvreté, une maîtrise de la dynamique démographique et la réduction des inégalités.

La matérialisation de tels objectifs exige la mise en œuvre d’une politique de développement qui tient compte de l’intersectorialité des problèmes. La question de population, en tant que problématique transversale par excellence, doit être au centre des politiques nationales. Cela implique la constitution d’un organe stratégique, une sorte de point focal pour la question de population.

Il faut mettre en œuvre une politique visant à augmenter les ressources disponibles per capita pour rompre le déséquilibre par rapport à la croissance démographique. En termes strictement économiques, il convient de mettre en place des politiques visant à permettre au pays de surmonter son incapacité à atteindre, depuis environ deux décennies, un niveau de croissance des activités productives qui soit compatible avec les défis auxquels la société doit faire face. Pour compenser aux effets de l’urbanisation sauvage, il convient de mettre l’emphase sur les services d’assainissement (eau potable, déchets solides, écoulement des eaux usées).

La stratégie environnementale se doit de prendre en compte la gestion des ressources naturelles et de l’espace en vue d’affronter la désarticulation de l’économie nationale et la dégradation de l’environnement naturel et urbain.

Adresser les problèmes environnementaux revient, de manière synthétique, à s’attaquer aux problèmes du déboisement des forêts naturelles, de la pollution et la sédimentation du littoral et des plans d’eau, du manque de gestion des déchets solides et industriels et (de) l’érosion de la diversité biologique.

Pour approcher convenablement ces différents aspects (de la problématique environnementale) et tenter de les résoudre, on ne saurait faire l’économie d’un leadership, au niveau national, dans le domaine du développement durable et de la gestion de l’environnement. Ceci implique entre autres une meilleure définition du cadre institutionnel (les institutions de l’environnement) en vue d’une meilleure coordination des responsabilités et d’une meilleure efficacité sur le terrain.

On ne peut non plus faire l’économie d’une meilleure application du cadre réglementaire et légal existant. Tout en pensant à renforcer et compléter cette législation (relative à l’environnement) qui remonte à 1804 et qui compte une centaine de normes juridiques, on doit aussi penser à vulgariser ces dispositions (légales), du moins les plus essentielles.

Une éducation environnementale formelle et à travers les moyens de communication de masse s’avère urgente pour bousculer les à priori, modifier les mentalités, attitudes et comportements et convaincre tout un chacun du fait que le développement durable du pays passe par la protection et la régénération de l’environnement.

Une campagne massive et soutenue de reboisement s’avère aussi indispensable, quand on sait que quelque dix mille (10 000) hectares arables sont perdues chaque année.

Des dispositions doivent être également envisagées par rapport à la pratique de l’agriculture extensive - qui prive le sol de sa couche d’humus – et (par rapport à) la structure foncière qui représente, pour plus d’un, un handicap majeur au développement agricole du pays.

Le péril de l’environnement est si imminent qu’il importe de prendre, au plus vite, le taureau par les cornes. Mais la réalité donne souvent à voir qu’on tourne de préférence autour du pot. Chaque gouvernement qui arrive multiplie les colloques dans les « luxueux hôtels », comme s’il réinventait parfois la roue, sans trop se préoccuper (de tenter d’appliquer) de donner vie à un minimum qui avait été fait par ses prédécesseurs et qui avait mobilisé pas mal de ressources (humaines et matérielles).

Plan d’action de l’environnement (PAE), décret sur l’environnement, atelier sur la biodiversité, document d’orientation et de mobilisation des ressources à propos de la question des changements climatiques, et j’en passe : autant d’initiatives qui ont été prises par des institutions de l’environnement ces dernières années et qui sont demeurées pour la plupart lettre morte, ou presque.

Pour le salut de l’environnement haïtien, il importe certes de continuer à débattre. Mais il faut aussi et surtout agir.

Références bibliographiques

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