Miami (Etats-Unis d’Amérique), 25 juin 07 [AlterPresse] --- En route pour Port-au-Prince, après sa participation du 19 au 21 juin au sommet de la communauté des Caraïbes (Caricom) avec les Etats-Unis d’Amérique à Washington, le président d’Haïti René Garcia Préval a affirmé samedi dernier sa détermination à maintenir une stabilité politique favorable au développement économique du pays, a constaté sur place le correspondant d’AlterPresse à Miami.
« Mon souci premier est d’assurer la stabilité politique du pays, facteur indispensable au développement économique », a fait savoir Préval le samedi 23 juin aux participantes et participants de la troisième édition du sommet sur le développement du tourisme en Haïti, déroulé à Miami Beach du 22 au 24 juin 2007.
Après la tenue du sommet de la Caricom avec l’administration américaine, le chef de l’Etat d’Haïti a décidé de retarder son vol vers la capitale pour saluer les invités nationaux et étrangers, venus discuter des voies et moyens en vue d’une relance éventuelle du tourisme.
« Le tourisme peut être une contribution dans la lutte en faveur de la réduction de la pauvreté en Haïti », considère Préval.
Tout en soulignant l’établissement d’un dialogue permanent avec le parlement, le président déclare insister, pour le moment, sur le renforcement des institutions du pays.
Il se félicite ainsi des "rapports harmonieux" avec le corps législatif.
"Pas d’opposition systématique entre l’exécutif et le législatif", indique Préval.
Dans le domaine de la sécurité, après le désarmement des groupes armés, le gros problème reste aujourd’hui celui de la drogue, dit le président, qui sollicite le support de son homologue américain, Georges Bush, pour faire face à ce fléau.
Citant, au passage, "des opportunités égales pour tous", René Garcia Préval annonce, par ailleurs, des dispositions pour garantir l’investissement privé en Haïti.
C’est ainsi, dit-il, qu’il faut comprendre l’affaire de la Société caribéenne de banque (Socabank) qui occupe l’actualité en Haïti.
La décision de confier la gestion de cette banque en faillite, à la Banque de la République d’Haïti (BRH), via la Banque nationale de crédit (Bnc, banque commerciale d’Etat) a été discutée avec l’Association professionnelle des banques (Apb), précise-t-il, signalant l’injection de 50 millions de dollars de l’Etat haïtien pour garantir l’argent des déposants de l’ancienne société caribéenne de banque.
Selon lui, la question est simple.
Cette dernière semaine de juin 2007, dans le cadre de la lutte contre la corruption, le cap sera mis sur des institutions, telles l’office national d’assurance-veillesse (Ona), l’autorité portuaire nationale (Apn), les Télécommunications d’Haïti (Teleco), l’autorité aéroportuaire nationale (Aan) qui gère l’aéroport international de Port-au-Prince et les autres aéroports du pays, a fait remarquer le président Préval à Miami le samedi 23 juin. [pe rc apr 25/06/2007 0 :00]