P-au-P, 17 Avril 07 [AlterPresse] --- L’avenir des casques bleus boliviens en Haïti et au Congo dépend de la volonté du gouvernement et du Parlement de la Bolivie qui doivent déterminer le maintien ou le retrait de ces militaires, annonce le Ministre bolivien de la Défense, Walker San Miguel.
Du 11 au 13 avril 2007, le Ministre San Miguel a effectué une visite en Haïti dans l’objectif d’évaluer la participation de la Bolivie au sein de la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Après cette visite, les pouvoirs Exécutif et Législatif de la Bolivie, des représentants des Forces Armées boliviennes ainsi que des membres de la société civile participent ce 17 avril à un forum autour de la présence des casques bleus au Congo et en Haïti.
« L’Exécutif va considérer les suggestions, ensuite ce sera au tour du Congrès National de donner son autorisation », a fait remarquer San Miguel. Le Ministre bolivien de la Défense a soutenu que « si la Bolivie décide de retirer ses troupes, cela ne peut pas se faire du jour au lendemain ».
Un problème salarial serait, entre autres, à la base de cette velléité du gouvernement bolivien de penser au retrait de ses troupes au sein des missions onusiennes. Des observations laissent croire que les casques bleus percevraient seulement un salaire de 700 dollars contre 1.028 dollars qui auraient été prévus.
Lors de la récente visite de San Miguel à Port-au-Prince, des questions de corruption au sein de la MINUSTAH avaient été évoquées. Le chef civil de cette force onusienne, Edmond Mullet avait réagi en qualifiant de telles « allégations » de « désinformation ». [do gp apr 17/04/2007 14:00]