Par Marc Antoine Archer [1]
Soumis à AlterPresse le 19 mars 2007
« Un avenir, cela se façonne, un avenir, cela se veut. » Raymond Barre
La république d’Haïti vient d’être choisie, au même titre que 7 autres pays (le Pérou, la Colombie, le Honduras, le Guatemala, le Salvador, St. Kits & Nevis, la République Dominicaine), pour la production d’éthanol.
Voilà ce que rapporte la presse, en grands titres. Tout le monde en parle. Cela constitue, d’après les médias, le principal enjeu de la tournée américaine du président des Etats-Unis, Georges W. Bush.
On lit encore dans la presse, que « l’Administration Bush cherche à garantir la sécurité énergétique des Etats-Unis d’Amérique au cours des prochaines années et à réduire la dépendance du pays vis-à-vis du Venezuela de Hugo Chavez, l’un des principaux fournisseurs de produits pétroliers. »
Et, Hugo Chavez, lui, il visite Haïti. On lit toujours dans la presse, que le Président Lula, du Brésil, cherchera à convaincre son homologue, des Etats-Unis d’Amérique, de consacrer des ressources financières à la stimulation de la production de la canne à sucre en Afrique et en Haïti.
Et, on vient d’annoncer l’imminence d’un voyage du Président des Etats-Unis … en Haïti.
Puisque les analystes politiques et économiques ont trouvé matière à discussion et ont publié un certain nombre d’articles sur les nouvelles configurations politiques dans la zone (axe Chávez-Castro-Préval-Morales-Noriega ; tridem Lula-Bush-Kirchner ; autres options possibles et imaginables), je préfère donc me centrer sur les stratégies possibles, en Haïti, afin d’éviter le collapsus énergétique du pays, l’implosion du système énergétique.
Pour mieux faire comprendre la situation, j’ai élaboré une boucle de feed-back, de réalimentation, facilitant la vision du collapsus auquel le pays semble condamner si rien n’est fait :
Cela veut donc dire, qu’il est absolument nécessaire de planifier, en utilisant de façon optimale toutes les ressources disponibles afin de satisfaire tous les besoins énergétiques de la société haïtienne, de façon durable (dans le temps et dans la forme), indépendamment de la conjoncture politique de la zone.
Voilà ce qui devrait nous préoccuper, à mon humble avis. En ce sens, et pour forcer une figure de style, ni l’accord Petrocaribe ne peut permettre à Haïti de subvenir à ses besoins énergétiques (cela ne serait pas à conseiller non plus), ni la production massive d’éthanol n’est la panacée.
Donc, ni amour éternel à Chavez, ni amour aveugle à Bush, la seule façon d’éviter de « se sentir coincé entre le pétrole et l’éthanol ». À mon avis, trop de prétendants pour une fiancée sans dot.
Essayons d’analyser la situation dans tous ses aspects, sous toutes ses nuances.
Commençons donc par la proposition faite d’inclure Haïti et sept autres pays dans la production massive d’éthanol.
Je vous propose une liste de questions qu’un certain sens de rigueur nous obligerait à nous poser.
Qu’ont-ils en commun les pays choisis ? Le problème énergétique de ces pays est-il identique ? Y a-t-il des affinités ? Des dissemblances ? Leurs territoires ont-ils la même configuration ? Sont-ils tous habitués aux mêmes pratiques culturales ?
Peuvent-ils tous dégager la main d’œuvre nécessaire ? Les terres nécessaires ? Le problème foncier est-il le même ? Ont-ils prévu le problème des produits génétiquement modifiés ? Ont-ils prévu que la pollution génétique, au cas où ils auraient choisi d’en utiliser, peut avoir un impact négatif sur les autres cultures pratiquées dans le pays ?
Quels vont être les marchés pour les biocarburants produits ? A-t-on prévu des effets pervers ? A-t-on fixé des objectifs ? Clairs ? Précis ? Cohérents ? Ont-ils tous un Plan Énergétique ? Une Politique Énergétique ? Et enfin : Quel est le plan adopté ? Qui décide quoi ? Qui explique quoi aux consommateurs ?
Les biocarburants, constituent-ils une option viable pour le pays ? Économiquement ? Énergétiquement ? Quelles sont les expériences locales en la matière ? Et surtout, Haïti a-t-il un plan ? Nos dirigeants ont-ils pensé à l’élaboration d’un Plan d’Action ?
Répondre à ces questions permettra de centrer notre point de vue, notre analyse.
Avant de continuer, rappelons que les migrations paysannes, forcées par les abus dans l’utilisation des terres du pays durant l’Occupation américaine, ont conduit à des expériences malheureuses et douloureuses. De grandes extensions de terres, attribuées à des entreprises américaines, ont été à l’origine de grands désastres écologiques pour le pays. On paie encore aujourd’hui les conséquences. De grands déplacements de populations paysannes ont provoqué de nouvelles configurations et de nouvelles modalités relationnelles de l’Haïtien à la terre.
Essayons de ne pas commettre les mêmes erreurs, maintenant qu’une « fièvre verte » semble vouloir s’emparer de nos amis américains, à la fois que la société haïtienne semble s’enliser dans une situation d’ataraxie, profonde.
Comment et pourquoi réagir ?
En absence de planification, la production massive d’éthanol en Haïti supposerait définitivement la rupture de toute tentative de construction d’une structure solide d’État. De pays.
Je trouve, en ce sens, pertinent de reproduire une partie d’un texte du Dr. Roger Michel, publié sur AlterPresse le 22 Février 2005 :
… De la sortie de l’esclavage à l’émigration vers les pays avoisinants, les Haïtiens, en grande partie la masse des paysans, n’ont pas eu le temps nécessaire pour se familiariser avec l’espace qu’ils occupaient pour s’y installer de génération en génération, pour le modeler et le protéger à leur manière et perpétuer un savoir-faire garantissant une certaine stabilité. L’espace agraire haïtien a toujours fait l’objet de changement d’acteurs, de système de gestion, de production et d’exploitation constamment accompagnée d’une grande distorsion entre l’homme et ses besoins. La lutte des Haïtiens, pour assurer leur survie socio-économique, les plonge dans l’ignorance totale des lois naturelles de la protection de l’environnement. L’espace agraire est ainsi traité par ceux qui ont eu le privilège de le spolier comme un objet de transaction pour s’enrichir et jamais comme un lieu dont ils dépendent et avec lequel ils devraient vivre en harmonie, tout en le protégeant et améliorant sa diversité biologique. Les Haïtiens, ainsi que les étrangers qui interviennent dans l’exploitation de cet espace agraire, n’ont jamais eu une vision à long terme de contrôle et de gestion de ses ressources. Ils le réduisent de la sorte à sa seule fonction économique.
Les communautés rurales qui devraient assurer la protection de l’environnement demeurent instables sur la terre, vu qu’elles ne sont pas intégrées dans les structures d’organisation et de gestion des ressources en conformité avec les critères du développement économique et social imposé par les administrations publiques ou parapubliques. Elles jouent ainsi un rôle néfaste dans son exploitation par le morcellement accru et la forte pression exercée sur des terres atteignant déjà un seuil critique de dégradation. On peut dire que la reconquête de l’espace par la paysannerie - si elle continue selon le rythme actuel - laisse très peu de temps à la nature de se reconstituer.
Par conséquent, nous pouvons dire que les pays dits pauvres se trouvent dans une situation ambiguë, vu la grande difficulté qu’ils ont à protéger leurs espaces par leurs propres moyens. En effet, ils sont condamnés le plus souvent, pour des raisons de survie, à hypothéquer leurs espaces géographiques contre des contrats de concession qui ne peuvent en aucun cas garantir la protection de leurs ressources naturelles.
Pour les autorités de bon nombre de pays du Sud, l’utilité planétaire d’un site écologique dans la protection de la biosphère n’est pas, dans un tel contexte, une priorité. Leur principale préoccupation est le plus souvent limitée aux besoins de financement de leurs programmes de développement, et la protection de la faune et de la flore est rarement inscrite dans ces derniers, sauf cas exceptionnel et généralement sous pression extérieure. Nous voyons donc la difficulté d’avoir des objectifs de protection de la nature dans un contexte où les hommes et les femmes ne parviennent même pas à se nourrir correctement ...
Réfléchir sur ce fragment de texte peut nous permettre d’apprécier l’impact négatif que causerait sur notre société la production massive et non planifiée de l’éthanol, à la manière du Brésil ou dans l’optique des Etats-Unis d’Amérique.
Je vais essayer d’apporter d’autres éléments d’analyse en commençant par le début.
Précisons les termes de biocarburant et de biomasse.
La biomasse est la quantité totale de matière de l’ensemble des espèces vivantes, présente dans un milieu naturel donné. Dans le domaine de l’énergie, la biomasse regroupe l’ensemble de matières organiques pouvant se transformer en source d’énergie.
Ces matières organiques, qui proviennent des plantes, sont une forme de stockage de l’énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle. Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou après de nouvelles transformations chimiques (biocarburants ou carburant d’origine agricole). Elles peuvent être aussi utilisées pour le compostage.
L’un des éléments les plus importants est le fait que la décomposition organique constitue une décomposition récente. Cela permet alors d’exclure de cette définition toute référence aux combustibles fossiles (charbon – pétrole – gaz naturel) puisque leur transformation a eu lieu sur des millions d’années.
Le biocarburant est alors tout type de combustible provenant de la biomasse. Parmi les biocarburants, qui sont techniquement au point, on distingue trois grandes filières :
1. Ethanol et ETBE : des matières premières sucrées ou amylacées (provenant de la betterave, de la canne à sucre, du sorgho) sont fermentées pour obtenir de l’éthanol. L’éthanol est utilisé soit en faible proportion dans l’essence (5-20%), soit en forte proportion (85%) ou pur (95-100%) dans des moteurs adaptés. L’éthanol peut également subir une transformation en ETBE (éthyl-tertio-butyl-ether) qui est ajouté à hauteur de 15% à l’essence pour augmenter l’indice d’octane.
2. Biodiesel : des graines oléagineuses sont triturées dans des unités industrielles pour en extraire de l’huile végétale qui est raffinée. L’huile subit ensuite une transestérification pour former de l’ester méthylique ou biodiesel. Celui-ci peut être utilisé dans les moteurs diesel.
3. Huile végétale pure : la graine de colza est triturée dans de petites unités et l’huile produite est filtrée. Celle-ci est utilisée directement comme carburant, soit en mélange avec le gazole, soit pure dans des moteurs diesel modifiés.
Nous avons aussi les processus de valorisation énergétique des matières résiduelles telles que les huiles usagées, le biogaz par méthanisation des déchets organiques, etc. Il ne faut pas oublier que le bois, la paille, sont par exemple des biocarburants. Le classement suivant, des différents types de biomasse, peut permettre de mieux apprécier la diversité de sources d’obtention :
Voyons une description sommaire de chacun des éléments cités :
Cultures énergétiques : ce sont les cultures utilisées comme sources d’énergie ou en tant que matière première pour l’obtention de nouveaux combustibles.
o Cultures traditionnelles : ce sont des cultures utilisées dans l’alimentation de l’être humain. Dans certains cas, l’utilisation pour l’alimentation rentre en conflit avec l’usage énergétique. C’est le cas de la canne à sucre, de la betterave, de la pomme de terre, des céréales. Ou aussi l’eucalyptus, le saule, etc.
o Cultures peu fréquentes : actuellement, les tentatives d’exploitation sont centrées dans des zones peu favorisées.
o Cultures aquatiques : principalement les algues, les jacinthes marines, etc.
o Cultures pour la production de combustibles liquides : principalement les palmes.
Biomasse végétale ou primaire
o Biomasse résiduelle
§ Déchets agricoles et forestiers : Branches d’arbres, drèches en général.
§ Déchets de l’élevage : Obtention de biogaz
§ Résidus Industriels
· Forestiers : du bois en général
· Agroalimentaires : de l’huile en général
· Agricoles : tourteaux
§ Résidus Urbains
· Résidus solides
· Eaux résiduelles
o Excédents agricoles
L’utilisation de la biomasse peut-elle remplacer l’usage des produits pétroliers dans :
1- L’Industrie
2- Les secteurs résidentiel et tertiaire
3- L’Agriculture
4- Le Transport
5- La Production d’Électricité
6- La production de cette panoplie d’articles dont l’utilisation est rendue indispensable dans notre société moderne : bitumes – cires – plastiques – huiles – sacs – sachets - etc. ?
Il est clair que non.
Il est clair que l’utilisation de la biomasse, à elle seule, ne va pas permettre de remplacer complètement l’utilisation du pétrole. Ou du moins actuellement, car, notre société s’est laissée aller, à partir de 1950, vers une économie excessivement dépendante du pétrole.
Actuellement, en plein changement de paradigme, pour vaincre cette pétro-dépendance, il faut penser au changement des attitudes, des comportements, et faire en sorte que le degré de satisfaction énergétique soit modulé par le sens de la responsabilité dans la consommation. La planification de la consommation et des besoins est donc fondamentale.
Que nous faut-il donc en Haïti, actuellement ?
La réponse est simple, il nous faut simplement que des décisions soient prises, de façon cohérente. Il nous faut des PLANIFICATEURS, car l’État haïtien doit pouvoir :
1- Favoriser la Formation :
Des utilisateurs finaux sur les modes d’utilisation adéquate de l’énergie, de l’efficacité énergétique et de la consommation responsable (Réduction du gaspillage – Réduire le niveau de pertes techniques et provoquées par les prises clandestines).
Des enfants et des jeunes, de la maternelle aux classes terminales, à travers des interventions dans les médias, la réalisation de concours ou même la modification du curriculum scolaire.
Des universitaires, dans les filières techniques de formation.
Des écoles de formation professionnelle.
Des techniciens à travers des stages de formation.
Des professeurs de sciences et des éducateurs en général.
2- Faciliter la circulation de l’Information et la sensibilisation des différents acteurs sociaux à travers la vulgarisation dans les médias, et œuvrer afin de faire avancer l’éducation énergétique de la société haïtienne afin d’implanter de nouvelles attitudes par rapport à l’énergie.
3- Créer un environnement légal favorable au développement des Énergies Renouvelables.
Intervention en phase amont (Subventions- Financement – Crédit-Energie, etc.)
Renforcement du volet réglementaire par l’imposition de normes, de standards et de réglementations.
Économiques : Faciliter la création d’emplois et de richesses.
Sociaux : Augmentation du capital social du pays et faciliter l’incorporation des technologies propres à la culture locale.
L’uniformisation des normes techniques et des critères de qualité.
4- Créer un environnement stable facilitant :
a- le contrôle des terres improductives afin de faciliter leur valorisation par la production de biomasse.
b- la planification de la production agricole afin d’éviter les effets pervers de la production de biocarburants (voir les phénomènes d’éthanoinflation au Mexique).
c- les dispositions visant à rendre attrayant pour les producteurs aussi bien la « culture agricole » que la « culture énergétique ».
d- des mesures afin de légiférer, de façon imminente, sur les forêts et les zones arborées.
e- des dispositions pour faire de l’arbre un levier de transformation du pays et de l’Agro-énergie le mécanisme de satisfaction énergétique de la société haïtienne.
f- des mécanismes visant à mettre en place une structure énergétique structurante pour la société haïtienne.
Et, dans le même ordre d’idées, il reviendrait alors aux différents professionnels (techniciens, ingénieurs, administrateurs techniques) :
1- D’influencer les paramètres décisionnels :
Politiques : implémenter des actions pouvant créer chez nos hommes politiques l’envie d’adopter une politique nationale favorable à la maîtrise de l’énergie :
Politique d’Approvisionnement
Choix technologiques
Choix stratégiques
2- D’inciter les pouvoirs publics à adopter des mesures pouvant faciliter l’épanouissement des Énergies Renouvelables.
3- De faciliter la maîtrise des technologies associées aux Énergies Renouvelables en Haïti.
Transformer l’utilisation traditionnelle :
Du soleil (séchage en milieu rural)
Du vent (voile)
De l’eau
Utiliser, pour cette transformation, l’incorporation des nouvelles technologies :
Séchoir solaire
Utilisation d’aérogénérateurs
Utilisation de turbines (micro et mini hydraulique)
Vulgariser les technologies associées.
Voilà le cadre idéal de fonctionnement.
Mais, l’avenir se veut, se construit, se décide entre tous. Les décisions doivent être prises de façon résolue pour transformer le pays.
Avec cette proposition du Président Bush, les Etats-Unis d’Amérique et le Brésil (de grands amis d’Haïti) peuvent être animés de bonnes intentions, mais, aujourd’hui plus que jamais, il faut que Haïti prenne ses propres décisions au niveau de son FUTUR ÉNERGÉTIQUE.
Et, la production de biocombustibles dans le pays, est une décision qui concerne le futur énergétique du pays, son futur tout court.
Des voix doivent faire savoir à la population quelles vont être les orientations technologiques, les choix, les priorités, les voies énergétiques.
Si personne ne met en garde contre les objectifs flous qui accompagnent généralement ce genre de projets, contre les effets pervers qui peuvent se produire, on court le risque de s’autodétruire. Les effets négatifs sur l’agriculture, l’érosion et l’appauvrissement des sols à cause des pesticides, doivent être pris en compte.
« Nous devons nous assurer que la production de biocarburant répond à des critères de durabilité, sans quoi nous allons nous retrouver avec des forêts tropicales défrichées et remplacées par des cultures destinées au biodiesel ».
Par exemple, au Mexique, le maïs est la matière première utilisée pour produire de l’éthanol. Mais, avec l’explosion de la demande d’éthanol, la quantité de maïs disponible pour l’alimentation animale et humaine diminue, et donc le prix du maïs augmente jusqu’à provoquer ce qu’on appelle actuellement l’éthanoinflation.
L’Indonésie constitue un autre cas. De grands investissements ont été consentis pour la production de biocarburants. Près de 5 à 6 millions d’hectares de terres vont être destinées à la production de biocarburants pour les huit prochaines années. Cela suppose près de 4 000 000 d’emplois et plus de 17 milliards de dollars d’investissements : production d’huile de palme, d’huile de soja, entre autres. Les conséquences sont graves : des extensions énormes de forêts sont détruites, les écosystèmes s’appauvrissent, les populations changent de coutumes sociales, culturelles.
Après cette analyse, que peut-on conseiller ?
Je crois que tout un chacun peut se faire une idée des options possibles et, ensemble, arriver à dégager des choix consensuels qui soient porteurs de changement pour le pays, au niveau technologique, au niveau économique, au niveau énergétique.
Les biocarburants ont et doivent avoir une place de choix dans la structure énergétique du pays et constituent une alternative intéressante, une filière énergétique importante aussi bien pour le transport que pour la production d’électricité. Mais …
Il nous faut donc, grâce à ce prétexte que nous fournit cette « fièvre verte », de créer chez nous les bases nécessaires à la satisfaction énergétique du pays. Enfin, « l’avenir se façonne », mais c’est un ouvrage de longue haleine, un travail éreintant, à réaliser … ensemble.
Contact : iphcaten@yahoo.es
[1] Physicien Industriel