· Environ 2 millions de personnes meurent de la TB chaque année · 98 pour cent (90%) de ces décès surviennent dans les pays à faibles revenus · Il y a eu 8.9 millions de cas enregistrés /rapports en 2004 ; 80 pour cent (80%) de ces cas se trouvaient dans 22 pays à incidence élevée · La TB multi résistante aux médicaments est recensée dans 74 des 77 pays enquêtés. OMS Rapport Global de Santé, 2006
Extraits d’un dossier de l’Institut Panos
Soumis à AlterPresse le 21 mars 2007
Chaque année, quelques 2 millions de personnes meurent de la Tuberculose (TB) (2). Cette maladie était pratiquement sous contrôle, il y a une décennie, mais elle a refait surface sous forme d’épidémie globale.
Il est temps maintenant, pour tous ceux qui sont impliqués dans la lutte contre la TB, aux niveaux national et global—y compris les gouvernements, les professionnels de la santé, les médias et la société civile—de renouveler leurs efforts et reprendre le contrôle de la TB. Après tout, c’est une maladie guérissable.
La Tuberculose est une maladie contagieuse, transmissible par l’air, qui affecte disproportionnellement les gens vivant dans des espaces mal ventilés/aérés comme les logements surpeuplés, les campements informels ou les prisons. Les gens les plus pauvres de la société ne sont pas seulement vulnérables à attraper la TB, mais aussi plus susceptibles d’en souffrir les conséquences puisque l’accès au traitement et aux services est souvent limité.
Comme telle, la TB accentue les inégalités sous-jacentes au sein de la société. Virtuellement, tous les décès dus à la TB se retrouvent dans les pays en voie de développement.
Ce document est un briefing à l’intention des praticiens de la santé, des programmateurs en matière de TB, de ceux qui élaborent les politiques, des professionnels des médias et des personnes affectées par la TB.
Basé sur une analyse de la couverture de la TB par les médias, ce rapport témoigne du fait que les professionnels de la santé et les spécialises de la TB devraient être supportés pour s’engager plus efficacement avec les médias afin que ces derniers puissent, à leur tour, jouer un rôle plus critique dans les interventions / réponses nationales et internationales relevant de la santé publique.
Le présent dossier vise à sensibiliser le public sur la TB et à en renforcer son profil médiatique, tout en faisant ressortir, en même temps, les obstacles clés aux reportages efficaces sur la Tuberculose et d’autres sujets de santé.
Le document conclut avec des suggestions pratiques, à savoir comment les relations entre les secteurs de la santé et des médias peuvent être renforcées pour une meilleure contribution de ces derniers aux efforts globaux pour contrôler la TB.
Le document fait ressortir les conclusions d’une analyse de contenu de la presse écrite dans douze (12) pays, dont Haïti, conduite par le Programme Global SIDA de Panos, en 2006. Il se base aussi sur de récents rapports et initiatives autour du journalisme de la santé.
Quoique 7 des 12 pays de l’analyse sont classés parmi les pays à incidence la plus élevée en matière de TB dans le monde, la recherche fait état d’une faible couverture de la TB au sein des journaux locaux ou nationaux.
TB—pas de temps à perdre
La Tuberculose a refait surface comme étant un souci global de santé pressant, à cause de la prévalence croissante du VIH, d’un investissement inadéquat dans les systèmes de santé publique et de l’émergence de la résistance de la TB aux médicaments.
En 2004, en dépit d’une stablisation du nombre de cas de TB ou alors d’une régression dans 5 des 6 régions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la TB s’étendait en Afrique, où l’épidémie est conduite par la propagation du VIH (3).
Environ un tiers (1/3) des 40 millions de personnes, qui vivent avec le VIH à travers le monde, sont co-infectés par le bacille de la Tuberculose. Sans traitement approprié, approximativement 90% de ces personnes meurent, quelques mois après avoir contracté la TB.
Une mauvaise gestion des travailleurs de la santé et une faible adhérence des patients aux médicaments prescrits ont débouché sur la résistance aux médicaments, ce qui a aussi contribué à la résurgence de la TB. Une préoccupation particulière a été l’éruption de la presque fatale XDR-TB ou TB Extrêmement Résistance aux Médicaments (dénommée aussi Extrême Résistance aux Médicaments) au sein des populations aux taux élevés de VIH (4).
La mise en œuvre rigoureuse des efforts de prévention et de traitement de la TB prévention a augmenté les taux de détection/dépistage de cas et de traitement, quoique ces derniers tombent encore en dessous des objectifs requis.
Par exemple, les dernières données indiquent que le dépistage des cas était de 53 pour cent, globalement, en 2004 et susceptible d’excéder les 60 pour cent en 2005.
En dépit de cette amélioration, le dépistage des cas tombe en dessous des 70 pour cent ciblés (5).
Dans les 22 pays à incidence élevée, le support des donateurs a augmenté d’environ US$ 500 millions depuis 2002, grâce à des stratégies innovatrices de financement, comme le Fond Global pour combattre le SIDA, la Tuberculose et la Malaria (6). La création de plate formes de collaboration, comme le Partenariat Stop TB (un réseau d’organisations internationales, de pays, et de donateurs des secteurs publics et privés, des organisations gouvernementales et non gouvernementales et d’individus), démontre aussi un engagement renouvelé envers les efforts globaux pour contrôler la TB (7).
Les gens continuent, cependant, de mourir.
Un rapport récent de Public Health Watch montre qu’il existe très peu de mécanismes structurés pour encourager une large participation publique dans l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation de la politique de TB, au niveau national ou international (8). Les médias peuvent fournir un tel mécanisme.
Des recherches dans le domaine montrent aussi qu’une augmentation de la couverture des maladies infectieuses, comme la TB, coïncide souvent avec des augmentations de financement de la part des donateurs, durant la dernière décennie (9). Le Treatment Action Group (Groupe d’Action pour le Traitement) estime qu’une augmentation à cinq volets, dans le financement de la recherche en matière de TB, est nécessaire pour réaliser les ambitions définies dans le Plan Global du Partenariat Stop TB (10).
Mais il existe aussi le risque que les médias jouent un rôle plus négatif, en répandant la peur, en renforçant la stigmatisation et en sapant les efforts pour aborder les problèmes de VIH ou de TB, par le biais de reportages inexacts et mal documentés. Il faut plus d’articles de meilleure qualité à produire tout au long de l’année, (c’est-à-dire, pas seulement ceux qui coïncident avec le Jour Mondial de la Tuberculose).
Là où cela est approprié, les articles devraient investiguer sur de plus vastes déterminants sociaux et politiques se rapportant à la TB, capitaliser sur diverses sources exactes d’information, fournir une plate forme pour faire entendre les voix de ceux qui sont affectés par la TB, des articles écrits dans un langage accessible.
En encourageant les relations entre les secteurs de la santé et les médias, les journalistes peuvent être supportés dans leurs efforts à identifier des histoires intéressantes et ‘vendables’ qui peuvent aider à remettre la question de la Tuberculose à la une des gros titres des médias. Un débat responsable, bien documenté et opportun au sein des médias pourrait contribuer à garder la TB en position de priorité, en matière de financement, et dans les agendas politiques et de développement.
Ce que les journaux ne disent pas
Jusqu’à présent, la contribution potentielle des médias, en réponse à la TB, n’a pas été complètement obtenue.
Médecins Sans Frontières (MSF) a déclaré récemment la TB en deuxième position dans les ’10 Top’ histoires humanitaires les moins couvertes, en 2006 (11).
Les médias peuvent jouer un rôle essentiel dans la promotion du débat public autour de la TB, en propageant l’information exacte et localement appropriée, et en agissant comme un forum pour tenir les décideurs de politique de santé, responsables, aux niveaux communautaire, national et international. Les praticiens de la Santé, les activistes et les patients de TB ne sont pas engagés dans les médias, de manière aussi efficace qu’il le faudrait (12).
De plus, les journalistes, les éditeurs et les maisons de presse font face, chaque jour, à des réalités qui empêchent le reportage sur la santé. Ce sont : le peu de priorité accordée à la Santé en tant que sujet de nouvelles ; le manque de stimulants pour faire du reportage de santé une priorité ; le manque d’accès à une information fiable ; des délais de soumission de textes serrés qui rendent difficile une investigation en profondeur ; le manque de ressources ; une formation insuffisante.
Le Programme Global SIDA de Panos a réalisé une analyse de contenu de couverture du VIH et de la TB au sein de la presse écrite, dans 12 pays.
L’étude, dans sa portée, a fait des recherches de base et fournit une analyse détaillée et rigoureuse au niveau de chaque pays, qui contribue en retour, à une analyse globale comparative.
Les pays de l’étude incluent : Haïti, l’Indonésie, le Royaume Uni, les Etats-Unis, l’Ouganda, le Vietnam et le Zimbabwe. Ces pays furent sélectionnés pour inclure des exemples d’épidémies de VIH généralisée aussi bien que concentrée, chacun avec des taux de prévalence de TB différents, des systèmes de santé différents et des réalités journalières différentes se rapportant aux personnes affectées par la TB, ainsi que quelques pays donateurs de pointe.
Notre analyse a trouvé une caractéristique commune de la couverture de presse écrite de la TB—elle est minime ou alors inexistante dans chacun des pays inclus dans l’étude. Ceci, en dépit du fait que 7 des 12 pays sont classés parmi les pays à incidence de TB la plus élevée dans le monde (13).
Panos a utilisé la même méthodologie pour chaque pays, y compris les révisions d’études antérieures, l’identification des acteurs de développement clés de la presse, et une analyse quantitative et qualitative de la couverture de VIH et de TB dans la presse écrite (14).
L’analyse s’est concentrée particulièrement sur la diversité des sources, le ton et le langage utilisés, et le cadre des sujets traités au sein des médias. L’analyse a couvert la période allant du 1er Novembre 2005 au 30 Juin 2006.
Ceci nous a permis d’investiguer la couverture de VIH et de TB sur une période étendue, tout en examinant aussi la couverture au cours des événements clés comme le Jour Mondial du SIDA (1er décembre 2005), le Jour Mondial de la TB (24 mars 2006) et la Réunion de Haut Niveau de l’UNGASS (5 juin 2006). Les détails complets des conclusions de la recherche seront publiés en 2007.
Voici un résumé des conclusions :
· A la Jamaïque, comme dans d’autres pays des Caraïbes, la TB est le tueur numéro un des gens vivant avec le VIH. Cependant, durant la période de l’étude, un seul article a considéré la TB (15). Dans cet article, le reporter a eu l’opportunité d’établir le lien entre la TB et les maladies opportunistes associées au VIH, mais n’a pas continué au-delà de la source officielle et a raté l’opportunité d’accorder un certain intérêt humain au thématique et de le considérer dans un contexte plus large.
· En Haïti, quoique le taux de TB dans la population ait diminué au cours des récentes années, la TB est encore un sujet de santé très préocupant. La couverture de TB au sein de la presse écrite est faible comparée à celle du VIH ; durant la période de l’étude, seulement 7 articles des 58 articles identifiés se concentrent sur la TB. La publication de cinq de ces articles coïncident avec le Jour Mondial de la TB, le 24 Mars. Trois (3) se sont concentrés sur l’aspect épidémiologique de la TB, deux (2) sur les détails de l’administration, et un (1) sur la prévention et sur la recherche. La plupart des articles ont rapporté des déclarations officielles et n’ont pas exploré les inégalités sous-jacentes ou les facteurs sociaux affectant les conditions de vie et l’accès aux services de santé.
· L’Afrique du Sud est classé cinquième parmi les pays à incidence élevée, par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Actuellement, il existe un sérieux débat autour des droits humains, de la détention des personnes vivant avec la TB qui aborde le risque imminent de TB-XDR (TB extrêmement résistance aux médicaments). L’Afrique du Sud a déclaré la TB comme étant une urgence, conformément à la décision des Ministres Africains de la Santé, à la Rencontre OMS-Comité Régional AFRO, tenue en Août 2005. Le Plan de Gestion de la Crise de la TB (TB Crisis Management Plan) fut lancé en Mars 2006 et met l’emphase sur le renforcement des systèmes de livraison de services de TB et le support d’une communication intensive et une mobilisation sociale pour sensibiliser le public. Notre analyse indique qu’il y eut une très faible mention de la TB dans les articles se référant au VIH (moins de un pour cent (1%) des 277 articles identifiés dans l’étude). Les principaux sujets font référence à la gestion du VIH et aux issues de traitement, suivies des aspects politiques et de leadership, de la politique gouvernementale et des décisions de tribunal. Le succès du traitement de la TB reste faible en Afrique du Sud, comparé aux autres pays Africains, en raison de la forte prévalence du VIH, et du fait que peu de patients TB vivant avec le VIH sont pourvus de la thérapie antirétrovirale (ART) (16).
· En Ouganda, 29 des 716 articles identifiés couvrent la TB. L’Ouganda est l’un des pays à incidence la plus élevée, actuellement classé 15e dans le monde par l’OMS. Le financement pour le contrôle de la TB a chuté depuis 2004, et les promesses pour 2006 couvrent seulement 35 pour cent du budget pour le programme national de contrôle de la TB (17).
· Au Zimbabwe, un article fut identifié durant la période de l’étude. Cet article a exploré la relation entre la TB et le VIH. La recherche de Panos supporte les conclusions d’une analyse précédente de la couverture du VIH et de la TB dans les médias, à savoir que la TB est sérieusement sous-rapportée. Selon le Ministère de la Santé, le nombre de cas de TB a augmenté de plus de 400 pour cent entre 1990 et 1999, et encore la couverture des médias demeure faible (18). Le Zimbabwe est actuellement classé vingtième (20e) sur la liste des pays à incidence élevée.
· Au Royaume Uni (UK), les cas de TB en Angleterre, au pays de Galles et dans l’Irlande du Nord, ont augmenté de 10.8 pour cent de 2004 à 2005—la plus grande augmentation d’une année depuis 1999 (19). Il y a eu une augmentation dramatique dans la prévalence parmi les personnes qui ne sont pas nées au Royaume Uni, (c’est-à-dire, la première génération d’immigrants). Le Département du Royaume Uni pour le Développement International (Department for International Development / DFID) a supporté le Partenariat Stop TB global et a octroyé £2 millions depuis 2002 (20). Des 188 articles identifiés dans l’analyse de contenu du VIH dans la presse écrite, huit (8) histoires (4.2 pour cent de la couverture totale) font référence à la TB et furent trouvés exclusivement dans le journal "The Guardian". Dans ces articles, la TB fut abordée comme étant une maladie parmi un certain nombre de maladies comme la méningite, la malaria ou la pneumonie, qui affectent les gens vivant avec le VIH. Une des histoires parle de la TB plus en profondeur, mettant l’emphase sur les ‘cultures’ différentes qui se rapportent à la lutte contre la TB et le VIH respectivement.
· Les USA sont l’un des donateurs d’avant-garde des réponses/interventions internationales face au VIH, au SIDA et la TB. Sous l’égide du Plan d’Urgence du Président pour le secours du SIDA (President’s Emergency Plan for AIDS Relief / PEPFAR), les USA sont le plus grand contributeur du Fond Global. Les dernières données de la surveillance nationale montrent que les taux de TB ont atteint un faible niveau stable aux Etats-Unis, en 2005, mais que les progrès pour éliminer la TB sont ralentis. Le taux de TB parmi les immigrants de la première génération est estimé à 8.7 fois celui des personnes nées aux USA (21). Moins de 10 articles (des 298 identifiés dans l’étude) ont considéré la TB liée au VIH, et 15 ont mentionné les infections opportunistes plus généralement.
· Au Sri Lanka, quoique la couverture médiatique du VIH fût faible (45 articles furent identifiés durant la période de l’étude), sept (7) se sont concentrés sur la TB, ce qui est relativement élevé comparé aux autres pays (approximativement 16 pour cent). Cependant, la couverture tend à coïncider avec le Jour Mondial de la TB (4 des articles furent publiés en Mars) et se concentre sur l’information de base concernant la TB (4 des articles) limitée aux sources officielles (officiels du gouvernement, médecins et scientistes) comme source principale d’information (5 des articles). En général, quoique les articles ne défient ni ne questionnent les principales questions soulevées, ils tendent à utiliser un langage neutre et s’efforcent d’inclure un penchant d’intérêt humain.
· Le Vietnam, classé 13e parmi les pays à incidence élevée, a étendu sa couverture DOTS (traitement directement observé) et dépassé les objectifs de l’OMS pour le dépistage et le traitement, entre 1995 et 2002. Mais, il devient maintenant difficile de contrôler la TB, car 10 pour cent (10%) des gens vivant avec la maladie vivent aussi avec le VIH (22). Il n’y a pas d’articles identifiés dans les quatre (4) journaux populaires du pays, durant la période de l’étude, qui répondent aux critères d’inclusion, (c’est-à-dire, des articles qui se concentrent sur la TB, où ce n’était pas uniquement mentionné, en passant). Dans un journal, Tuoi tre, l’analyse a identifié quatre (4) articles contenant le mot ‘TB’ et un article qui donnait de légers détails concernant la maladie. L’article a plus de 1,600 mots et présente un médecin qui est très engagé dans la lutte contre la TB. Cependant, il semble que la TB charrie encore bon nombre de stigma, puisque l’article loue la bravoure du médecin qui se porte volontaire pour travailler avec les patients de Tuberculose, mais il n’y a pas de détails sur la maladie elle-même.
Globalement, les écarts identifiés à partir de l’analyse de contenu montrent que beaucoup peut être fait pour améliorer la quantité et la qualité de la couverture médiatique du VIH et de la Tuberculose. Les issues sont similaires à celles identifiées dans d’autres études de couverture de santé générale, au sein des médias (23).
Par exemple, peu d’articles identifiés durant la période de l’étude considérent la TB de manière explicite. De ceux qui l’ont fait, plusieurs ont été publiés autour du Jour Mondial de la TB (24 Mars), indiquant que la couverture de TB tend à être dirigée par les événements et ne constitue pas un thème constant, tout au long de l’année.
Presqu’aucun des articles n’a dépassé les simples descriptions de base de la TB pour en explorer les liens/rapports avec la pauvreté, la vulnérabilité et autres facteurs socio-économiques qui influencent la santé et l’accès aux soins de santé. Peu d’articles ont compris des interviews avec une personne affectée par la TB comme source d’information pour leur nouvelle. L’analyse indique que les journalistes tendent à se reposer sur les sources officielles (gouvernement, médecins et scientistes) pour documenter leurs nouvelles. Du petit nombre d’articles qui ont couvert la problématique de la TB et y ont inclus un penchant d’intérêt humain, le langage a une tendance neutre, empreinte parfois de sympathie.
Tandis que les conclusions de l’analyse de contenu fournissent une ligne de base détaillée de ce que les journaux disent (et ne disent pas) concernant le VIH et la TB, ce n’est là qu’un aspect de la question (24).
Des recherches plus poussées sont planifiées pour capitaliser sur cette analyse de base. Il s’agira d’explorer l’impact de la couverture des médias concernant les sujets de santé sur les programmes publics et de se concentrer sur l’établissement d’un agenda, les moyens et la responsabilité.
1 Par Lucy Stackpool-Moore et Anushree Mishra pour le Programme Global SIDA de Panos, Février 2007
3www.who.int/tb/publications/global_report/2006/download_centre/en/index.html
4 www.uneca.org/tap/News/Lancet.pdf
5 Rapport 2006 - OMS
6 Rapport 2006 - OMS
8 Perspectives de la Société Civile sur la Politique de TB au Bangladesh, au Brésil, au Nigeria, en Tanzanie, et en Thaïlande, Open Society Institute, Novembre 2006
9 Kraig Klaudt (2005) Generating political influence : Media coverage of global TB epidemic (Influence politique : Couverture des médias de l’épidémie globale de TB.)
10 www.aidsinfonyc.org/tag/tbhiv/tbrandd.pdf
11 www.doctorswithoutborders.org/pr/2007/01-09-2007.cfm
12 Panos (2005) Time for Action on TB Communication : A briefing for policymakers, programmers and health communicators on contemporary communication opportunities and challenges, www.panos.org.uk
14 Dans le Royaume Uni et les USA—les études pilotes pour la méthodologie—l’analyse de couverture de TB fut limitée à la TB liée au VIH. Dans les autres pays, le VIH et la TB furent analysés indépendamment, en plus du moment où ils se superposent/se chevauchent.
15 Un total de 53 articles fut inclus dans l’étude de la Jamaïque. Un échantillon de semaines combinées fut utilisé. Une semaine combinée de chacun des huit (8) mois fut choisi. Ce qui fait un total de sept (7) jours de chaque mois, sélectionnés au hasard.
16 Profil de Pays de l’OMS : Afrique du Sud. www.stoptb.org/countries/GlobalReport2006/zaf.pdf
17www.who.int/GlobalAtlas/predefinedReports/TB/PDF_Files/UG_2004_Detailed.pdf
18 NAC, MOHCW & USAID, (2004), The HIV/AIDS Epidemic in Zimbabwe : Where are we now ? Where we are going ? (L’Epidémie du VIH/SIDA au Zimbabwe : Où en sommes-nous maintenant ?), Harare, NAC
19 Agence de Protection de la Santé (2006). “Focus sur la Tuberculose : rapport de surveillance annuel 2006 - Angleterre, Galles et Irlande du Nord”. Voir www.hpa.org.uk
20 DFID (2004) ‘Factsheet on tuberculosis’ (Les faits concernant la Tuberculose), www.dfid.gov.uk/pubs/files/tuberculosis-factsheet.pdf
21 http://jama.ama-assn.org/cgi/content/full/295/19/2243
22www.hcpartnership.org/Publications/Insights/Tuberculosis/Vietnam.pdf
23 Voir par exemple www.healthjournalism.net
24 Voir par exemple d’autres études qui font ressortir les environnements institutionnels et régulateurs des maisons de presse et leur impact sur le reportage de santé : Panos (2005) ‘Reporting AIDS : An analysis of media environments in Southern Africa’, (Reportage sur le SIDA : Une analyse des environnement de média dans le Sud de l’Afrique) www.panos.org.uk ; Panos – Afrique du Sud (2004) ‘Lessons for today and tomorrow : an analysis of HIV/AIDS reporting in Southern Africa’, (Des leçons pour aujourd’hui et demain : une analyse du reportage du VIH/SIDA dans le Sud de l’Afrique) www.panos.org.zm. Voir aussi UNAIDS (2005) Getting the message across : the mass media and the response to AIDS, www.unaids.org ; Genderlinks (2006) HIV and AIDS gender baseline study, www.genderlinks.org.za ; IWMF (2004) Deadline for health : the media’s response to covering HIV/AIDS, TB and malaria in Africa, www.iwmf.org
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C/0 Panos Caribbean
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