Débat
Par Gary Olius [1]
Soumis à AlterPresse le 9 février 2007
“La rationalité d´un pauvre affamé est comme la rationalité d´un poisson, elle ne lui permet pas de détecter l´hameçon dissimulé dans l´aliment qui lui est proposé…”
Après la lecture du rapport de Régis Debray, publié à la fin de l´année 2003, quelqu´un pourrait dire que ce philosophe de renom s´était fait l´avocat des causes haïtiennes auprès du gouvernement français. Toutefois, le seul fait de voir qu´un idéologue de gauche puisse être appelé à conseiller un régime de droite sur un tel dossier était de nature à attirer les curiosités et à forcer plus d´un à s´interroger sur les tenants et aboutissants de cette affaire. Malheureusement, ce n´était pas le cas. Peu après la publication du rapport Debray, Christophe Wargny vint enfoncer le clou en rendant publique un diagnostic sans appel sur notre pays : “Haïti n´existe pas”. Là encore, cette nouvelle donne n´émouvait pas grand monde car on n´a pas su déterminer les éventuels liens existant entre les deux faits. Quelque temps après la chute d´Aristide, l´écrivain René Dépestre jugea bon d´effectuer un petit tour en Haïti, dit-on, pour se ressourcer dans cet alma mater qu´il a laissé depuis plusieurs décennies. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, l´essentiel de ses interventions publiques pour la circonstance, consistait en un argumentaire savamment échaffaudé visant à convaincre ceux qui se sont déplacés pour venir l´écouter que l´Haïti, pour laquelle on se bat à tue-tête, n´existe pas. A ce moment-là, beaucoup d´observateurs Haïtiens se sont rendus compte que le pays est en train de faire face à un bombardement massif soigneusement planifié. Et, du coup, Dépestre a dû faire face à une réplique en règle d´une artillerie locale conduite par l´écrivain Lionel Trouillot du “Collectif Non”.
Après ces échanges de tirs dialectiques - somme toute - assez orageux, c´était le silence quasi complet…. L´opération Dépestre ayant lamentablement échoué, il fallait en tirer les leçons utiles pour la suite. Entre autres, les commenditaires de cette opération ont dû se rendre compte qu´il y a des poches de resístance que des opérations éclaires ne permettront jamais de neutraliser. Consécutivement à cela, on constate le retour en Haïti de pas mal de techniciens ou d´intellectuels haïtiens formés en France dont beaucoup d´entre eux ne pensaient même pas venir s´y installer ; comme de fait ceux-ci se sont mariés (avec des étrangères) et ont fondé des foyers dans l´hexagone. Ils sont revenus et occupent des postes stratégiques soit dans l´appareil d´Etat soit dans des projets multilatéraux. Tout cela pour les besoins d´une cause non révélée jusqu´à présent…Et c´est dans ce contexte que Regis Debray vient de lancer son appel à l´aide en faveur d´Haïti. Il parle du paiement de la fameuse indemnité de 90 millions de francs or et de coopération décentralisée…Quoi de plus attrayant ! Mais, qu´on sache toutefois qu´une confession n´est pas une preuve de répentance, encore moins un argument convaincant en matière de relations internationales.
La dernière déclaration de Debray, publiée dans l´édition du 23 janvier 2007, entre-t-elle (1) dans la droite ligne de son rapport de décembre 2003, (2) du constat de Wragny sur l´inexistence d´Haïti et (3) de la visite inattendue de Dépestre ? Si oui, cela s´apparenterait-il à un stratagème militaire bien élaboré. Le bombardement massif sus-évoqué ne serait autre qu´un “nettoyage de ciel” (sky cleanning) servant à affaiblir notre capacité de résistance et nos positions de défense (dans ce cas, notre nationalisme et notre orgueil patriotique) en attendant le moment approprié pour donner l´ultime assaut qui mènera à une occupation du terrain.
D´aucuns diraient peut-être que c´est aller trop loin ou trop vite en besogne en voulant porter le débat relatif à cet appel, apparemment de bonne foi, sur un champ d´analyse aussi critique. Mais, en toute logique, peut-on à bon droit parler de coopération décentralisée quand il n´y avait pas eu véritablement de coopération préalable ? Est-ce qu´il existait une coopération “centralisée” ? Peut-on confondre des débours effectués dans le but d´entretenir des intérêts coloniaux avec un programme viable de coopération pour le développement ?
La coopération France-Haïti n´existe pas !
La coopération n´est pas un mot creux, elle a un contenu bien précis et on ne peut pas y mettre n´importe quoi. Elle s´opérationnalise suivant un paradigme bien défini et les partenaires qui s´y impliquent sont liés par un devoir de résultats, susceptibles d´évaluation à n´importe quel moment de la durée. Il s´avèrerait difficile de dire que la France a manisfesté ou manifeste encore un quelconque dévouement pour les causes haïtiennes quand on constate que depuis plus de 200 ans aucun Président français n´a foulé le sol d´Haïti. Et, ce serait normal que beaucoup d´Haïtiens considèrent cette attitude comme une preuve palpable d´un désintérêt caractérisé de l´ancien colonisateur pour son ancienne colonie, jadis riche et aujourd´hui appauvrie. Car rien ne saurait justifier qu´un tel constat soit crédité sur le compte du hasard.
Certes, on peut reconnaitre que la France a effectué quelques interventions en Haïti et certains pourraient les exhiber comme contre-argument pouvant prouver qu´il y a une certaine sympathie pour l´ancienne colonie, reconnue mal-aimée par Debray. Ces actions sont tellement éparses et éloignées dans le temps que cette plaidoirie serait difficilement soutenable. Sans exageration, on peut dire que le bilan total des réalisations françaises en Haïti peut se relater en une page (ce qu´il ne faut pas confondre avec les interventions de l´UE). Natif de Jacmel, nous connaissons les cas de la route de l´amitié (connue sous le nom de la compagnie qui l´a construite : Dumez) et le Centre Alcybiade Pommayrac comme exemple d´interventions de l´Hexagone en faveur d´Haïti. Rien de plus en près de 50 ans. Même Debray, dans son rapport, n´a pas pu trouver grand chose qui lui permettrait de chanter, à bon droit, les louanges des relations post-coloniales de son pays avec la première République noire du monde.
Pourtant, on fait comprendre que le Sud-Est est le département géographique privilégié de la “coopération française” avec Haïti. Mais dans quel programme précis de coopération bilatérale peut-on inscrire ces deux interventions, si jamais il serait interdit de les considérer comme deux actions isolées ? Quelles sont les priorités déclarées de ce programme de coopération pour le développement, s´il existe vraiment ? A en juger par la quantité d´intellectuels haïtiens qui sont formés en France et par les nombreux coopérants français qui ont travaillé en Haïti (dans l´enseignement, surtout !), on aurait tendance à dire que l´Education a été le secteur prioritaire de cette hypothétique coopération depuis plus de 60 ans. Mais quels sont les résultats de celle-ci ? Dans quelle situation se retrouve le système éducatif aujourd´hui, après tant d´années de “coopération” ?
Tout compte fait, on est en droit de se demander si les interventions françaises dans le secteur éducatif n´entraient-elles pas dans le cadre d´une politique étrangère visant à entretenir ses intérêts culturels ou autres ? Qu´est-ce qui montre qu´il s´agissait d´une politique de coopération dont le but primordial serait le développement d´Haïti ? En vérité, il faudrait établir un bilan de ces dites interventions pour se rendre compte si la balance n´est pas de très loin plus favorable à la France qu´à Haïti. D´ailleurs, rien ne dit que tout n´a pas été fait au détriment de notre pays, étant donné que les intérêts des colonisateurs sont difficilement conciliables avec ceux des colonisés.
Dans l´optique de la défense d´acquis culturels, une lutte acharnée a été menée pour maintenir la langue française comme langue d´enseignement dans notre système éducatif, en dépit de tous les signes montrant clairement que cette mesure est en grande partie responsable du taux élevé d´échec scolaire en Haïti. Un fait indéniablement prouvé est que les écoliers ne pensent qu´en Créole et que le Français, dans ce contexte n´est qu´un crible au service de la sélectivité du système éducatif. L´infirme minorité de jeunes haïtiens qui arrivent à triompher de ce système hyper-sélectif, développent une mentalité qui la conditionne à un désattachement aux valeurs nationales et à un quasi-dégoût pour le pays. Une bonne partie des Haïtiens composant cette dite minorité se comportent comme de nouveaux commandeurs en absence des anciens maîtres et s´imposent comme les successeurs des anciens colons quand ils parviennent aux timons des affaires. Et, quand les réalités socio-politiques ne leur permettent pas de s´imposer comme ils le souhaiteraient, ils ne trouvent pas mieux que de laisser le pays.
Vu sous un autre angle, comment peut-on comprendre qu´il existerait un “programme de cooperation France-Haïti pour le développement” quand on considère (1) la propagande négative orchestrée par la presse française qui a littéralement mis à sac le secteur touristique haïtien. C´est avec un malin plaisir que la revue Paris-Match monte en épingle une série de pseudos-faits pour porter les touristes à ne plus mettre les pieds en Haïti. Jusqu´à présent, on peut faire ce constat : un journaliste français se sentirait incompétent si en prononçant le mot Haïti il n´ajouterait le qualificatif de “pays le plus pauvre de l´hémisphère occidentale” ; c´est un réflexe profondément ancré dans son subconscient et dont il est pratiquement incapable de se défaire.
On dirait même qu´il est interdit à tous les journalistes français de relater quelque chose de positif sur Haïti. Tout est fait pour réduire le pays au bidonville de Cité Soleil et à un lieu où rien de positif n´est possible. A ce propos, nous croyons qu´il faut illustrer ce point par quelques exemples afin que les francophiles ou « francofous » qui règnent encore en Haïti ne nous accusent de médisance ou de francophobie : (1) aux jeux olympiques de Séoul, le compatriote Dudley Dorival a décroché une médaille et tous les médias français qui relataient le fait disaient étonnamment la même chose : “l´américain qui a choisi de porter les couleurs d´Haïti a gagné…” ; (2) lors des dernières élections présidentielles, un obervateur, membre d´une mission envoyée par l´OIF, a été sommé par un reporteur de TV5 (à l´aéroport Toussaint Louverture) de donner ses premières impressions sur le pays ; à la surprise de ce journaliste cet observateur a déclaré : “c´est tout le contraire de ce qu´on montre à la télé….ce n´est pas si mal que ça…”. Sur ce, le journaliste lui a dit : “il est trop tôt pour vous prononcer …attendez d´arriver à Cité Soleil” ; (3) tous les actes de banditisme d´envergure et tout événement politique malheureux sont systématiquement relatés par la presse française, …mais elle ne sait rien du pays qui a remporté le championnat de football de la région caribéenne qui a vu l´élimination de leurs antennes, Martinique et Guadeloupe. Il existe, en fait, toute une kyrielle de faits du même genre (étalés sur plusieurs décennies) qui témoignent de cette guerre larvée que la France livre à Haïti.
Oui, le but inavoué étant qu´il fallait à tout prix faire échouer piteusement l´expérience haïtienne (d´indépendance) pour mettre en garde les martiniquais et les goudeloupéens, au cas où ils rêveraient de se lancer dans cette même “aventure”. En ce sens, nous restons convaincu qu´il n´y a jamais eu de coopération France-Haïti et que, tout simplement, il y a eu des interventions françaises entrant dans une politique extérieure revancharde visant à compromettre toute tentative de développement réel de notre pays. N´en déplaise à ceux qui pensent le contraire...
Coopération décentralisée ou stratégie pour compliquer le processus de décentralisation en vue ?
Toute politique de décentralisation, dans tous les pays du monde, est un acte de souveraineté et une responsabilité qu´un Etat qui se respecte ne peut partager avec aucune entité externe. Elle constitue la rampe de lancement de tout programme de développement durable et est le centre névralgique d´où sont controlées toutes les articulations des forces qui interviennent dans le système de pouvoir politique. Un programme de décentralisation se planifie (en connaissance de cause), s´exécute suivant les prescriptions légales et constitutionnelles établies et... peut se réduire en une peau de chagrin si les acteurs locaux (sociaux, économiques ou politiques) n´acceptent pas le libre jeu démocratique, en mettant de côté toute velléité de defense d´intérêts particuliers. Dans cette optique, il serait imprudent de la part du Parlement et du Pouvoir Exécutif d´accepter que des collectivités territoriales - fraichement mise en place - soient courtisées, à coup d´argent, par des éléments internationaux. Cela équivaudrait à exposer un nouveau-né à la rudesse d´une température polaire. Car, en tout état de cause, il faut comprendre que si le pouvoir central, vieux de plus de 200 ans, s´est fait rouler dans la farine par la France, ce ne sont pas les jeunes pouvoirs locaux qui pourraient tirer un quelconque avantage dans une hypothétique coopération avec elle.
La formule proposée par Debray est problématique tant dans sa substance que dans sa possible opérationnalisation. On ne peut pas proposer une nouvelle façon de faire dans une relation entre deux pays, sans établir au préalable un bilan de l´ancienne pratique qui était en vigueur. En toute logique, ce sont les leçons tirées de celle-ci qui inspireront les recommandations applicables à celle-la. Certains pourraient dire, peut-être, que le rapport présenté par le philosophe en décembre 2003 est en soi une évaluation. En fait, il ne peut pas l´être pour deux raisons fondamentales : (1) on n´évalue pas une cooperation bilatérale par un procédé unilatéral ; le(s) donateurs(s) comme les bénéficiaires ont leurs mots à dire et seule une instance neutre pourrait rendre compte des perceptions ou témoignages des deux parties impliquées ; (2) pour être considéré comme une évaluation digne, le rapport en question devrait permettre de répondre à ces questions : “combien d´argent a-t-on déboursé ?, sur combien de temps ?, au profit de quels secteurs ou de quelles régions du pays ? et… quels ont été les impacts socio-économiques de ces dépenses consenties ?”. Tous les éléments de réponse relatifs à ces interrogations devraient être corroborés par des indicateurs appropriés.
La proposition de Debray est problématique aussi dans son opérationnalisation car, de fait, il faudrait procéder à une expérience-pilote permettant de tester les limites de cette proposition. Et c´est sur la base des résultats obtenus qu´on pourrait recommander l´application de la formule à d´autres départements. En parlant de “coopération décentralisée” sans aucune nuance, on fait comme si les échelons de pouvoir territorial du système haïtien correspondent exactement à ceux qui sont en vigueur en France. On dirait que, par cette formule pathétique de Debray, on pourrait reproduire fidèlement le système français par l´établissement d´une bijection mathématique entre commune haïtienne – commune française, section communale haïtienne – section communale francaise etc…
En réalité, ce à quoi on peut s´attendre c´est qu´on puisse se retrouver dans le cas de figure où une mairie francaise donnée mette à la disposition d´un Conseil Communal haïtien une certaine somme d´argent et que l´on ne soit pas à même de déterminer si celle-ci devra être utilisée au profit de toutes les communes du département en question, de toutes les sections communales ou uniquement au profit des plus grandes villes… Ainsi, on ouvrirait déjà une porte à une quantité incommensurable de conflits inter-communautaires qui donneraient lieu à des rivalités entre autorités locales, lesquelles risqueraient de compliquer énormément le processus de décentralisation en le projetant dans une crise difficilement surmontable. C´est un peu le phénomène de l´os unique lâché au bénéfice de plusieurs chiens affamés… La personne qui le lache sait à priori tout ce qui peut arriver ; il y a par exemple plus de chance que les chiens se battent ou s´entre-tuent au lieu de s´entendre. Ce n´est qu´une analogie, mais…comprennent ceux qui voudront !
Coopération décentralisée, idéale pour aider sa clientele à se positionner sur le marché politique…
On ne sait pas par quelle inspiration, Regis Debray a eu l´outrecuidance d´indiquer dans la conclusion de son rapport de décembre 2003 à quelle catégorie de personnes il faudrait laisser la gestion des fonds relatifs à la coopération franco-haitienne. Cette recommandation comporte deux faiblesses regretables : (1) elle est insultante pour les responsables de l´Etat Haitien qui implicitement sont accusés d´incapables ou de mauvais gestionnaires ; (2) elle traduit aussi une propension exagérée au clientélisme. Remettre la gestion des ressources d´une coopération à un groupe spécifique, dans un pays aussi pauvre qu´Haïti, c´est ipso facto lui offrir une vitrine pour s´exposer, lui permettre de tisser un réseau national de supporteurs, lui donner les moyens de se créer un capital politique et, à terme, le mettre en orbite en vue d´accéder au contrôle du pouvoir.
Les projets, les programmes et les politiques publiques ne sauraient être innocents en eux-mêmes. Ils font partie des éléments entrant dans le jeu des luttes d´influence ou des rapports de forces et dans la construction des leaderships politiques. Les méthodes d´implémentation ne peuvent non plus être considérées comme neutres. Car tout choix en cette matière est nécessairement motivé par un certain désir et tend à modifier une structure d´intérêts ou même provoquer un changement social ou politique.
La situation socio-économique d´Haïti étant ce qu´elle est, cet aspect de la question est à prendre très au sérieux. Les populations qui souffrent sont conditionnées, par leur atroce souffrance, à considérer les miettes comme des trésors et ceux qui les distribuent comme des envoyés de Dieu. Les projets de développement dans de tels milieux sont des enjeux de pouvoir avant même d´être une source de soulagement pour ceux qui sont frappés de plein fouet par la misère. Personne n´en est dupe… et Debray encore moins. Si aujourd´hui on parle de coopération décentralisée France-Haïti, cela ne peut pas être le fruit du hasard. Il ne saurait être non plus la manifestation tardive d´une certaine philantropie. Et les demi-confessions publiées dans le journal Le Monde ne suffisent pas pour faire oublier les contentieux non vidés depuis plus de deux siècles. Gare à ceux qui applaudissent sans réserve les propos de Debray car finalement ils auront eux-aussi à faire leur mea maxima culpa…car dans les relations franco-haïtiennes, tout ce qui est dit et tout ce qui est entrepris fait partie d´un agenda précis. Rien n´est laissé au hasard.
Coopération décentralisée….?, il y a beaucoup à faire pour convaincre les sceptiques qu´il ne s´agit pas d´un nouvel emballage pour écouler une vielle merchandise menacée d´expiration dans un entrepôt colonial ; et ce, même si le contexte d´urgence et de carence généralisée dans lequel évolue Haïti conditionne les consommateurs de cette marchandise à ne pas vouloir se payer le luxe de vérifier quoi que ce soit. Coopération décentralisé….?, ça fait longtemps que la mairie de Jacmel (mieux…la population du Sud-Est ?) attend 2 millions d´euros promis par la mairie de Strasbourg. Qu´est-ce qui a empêché le déblocage de ces fonds ? N´a-t-on pas encore le contrôle des gens qui pourraient bénéficier des retombées politiques de l´utilisation de ces fonds ? Ainsi font fond fonds…pourquoi n´a-t-on pas pensé à utiliser ce cas précis comme expérience-pilote ? Quel Maire…, quel client attend-on ? …Caveant consules !
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[1] Doctorant en Gouvernement et Administration Publique