P-au-P., 8 janv. 07 [AlterPresse] --- Le gouvernement haïtien se dit à nouveau déterminé à combattre le phénomène de l’insécurité et du kidnapping qui affecte grandement les familles haïtiennes.
« Il y a une baisse de l’insécurité, le gouvernement continuera à travailler, car beaucoup d’efforts ont été consentis » pour avoir ce résultat, a déclaré le chef de l’Etat haïtien, René Préval, de retour de la Jamaïque après une visite de 72 heures.
Selon le président de la République, cette baisse constatée de l’insécurité est le résultat deux formules utilisées par l’équipe au pouvoir : négociation et action.
« Dans un premier temps, nous avons accordé la priorité à la négociation. Cette formule a été critiquée, mais il faut admettre que c’est par la négociation que nous sommes parvenus a rentrer à Cité Militaire, c’est par la négociation que la police est arrivée à rentrer à Cité Soleil, c’est par la négociation que beaucoup d’armes ont été remises et des individus ont rejoint le programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR) », a tenu à préciser René Préval.
Mai, la « négociation » avec les bandits a rencontré des difficultés en raison du fait que les actes de kidnapping se sont intensifiés à la fin de l’année 2006.
« Il était nécessaire que la MINUSTAH agisse à un moment ou l’on kidnappait les enfants, les écoliers qui se rendaient à l’école », a affirmé le président haïtien, soulignant que parallèlement à la pression des forces de l’ordre « nous restons toujours ouverts à la négociation ».
René Préval a indiqué que la possibilité reste ouverte pour les bandits armés d’intégrer le programme DDR.
Entre temps, d’importants dispositifs de sécurité ont été déployés dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, ce 8 janvier 2007, à l’occasion de la réouverture des classes. Dans toutes les rues, des patrouilles policières, à moto et en voiture, ont été observées en dépit du fait que les élèves étaient peu nombreux pour la première journée de classe du second semestre. [do apr 08/01/2007 13 :15]