Communiqué de L’UNICEF
Soumis à AlterPresse le 20 decembre 2006
Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) est alarmé par la recrudescence d’enlèvements d’enfants enregistrée ces derniers jours dans l’ère métropolitaine de Port-au-Prince. « Il est clair que les enfants sont directement ciblés et nous condamnons ces violences avec la plus grande vigueur » a déclaré, une fois de plus, M. Adriano Gonzalez-Regueral, Représentant de l’UNICEF en Haïti.
Aucun enfant ne devrait avoir peur de prendre la route pour l’école ou de rentrer chez lui ; et aucun parent ne devrait avoir à craindre pour son enfant qui se rend ou qui sort de l’école. L’UNICEF rappelle que les enlèvements violent gravement les droits des enfants et comportent des risques à effets parfois irréparables sur leur bien-être et leur développement à long terme. Les enfants, tous les enfants, souffrent du climat de terreur généré par ces actes de violence qui sont en augmentation.
Haïti a ratifié en décembre 1994 la Convention Relative aux Droits de l’Enfant qui représente une base pour les politiques et programmes au bénéfice du développement de l’enfant. Toutes les formations politiques, présentes au sein du Gouvernement et au Parlement, ont signé en février 2006, un Agenda Politique les engageant à défendre le droit à la protection des enfants, et de placer l’enfance au centre de leurs actions politiques.
L’UNICEF supporte toute initiative qui, dans le cadre de l’Etat de Droit, vise à enrayer cette violence centrée sur ceux et celles qui sont sensés être protégés par l’ensemble du monde adulte. L’avenir d’un pays se construit de façon sûre et durable seulement quand on investit dans la protection des enfants et de la jeunesse.
Port-au-Prince, le 20 décembre 2006