P-au-P, 23 Sept. 06 [AlterPresse] --- Les autorités canadiennes devaient déporter, le 22 septembre 2006, Lionel Cassénada, un ancien haut responsable du groupe paramilitaire Front pour l’Avancement et le Progrès d’Haïti (FRAPH), qui opérait en Haïti durant la période du coup d’Etat militaire de septembre 1991, a appris AlterPresse.
Considéré comme le numéro 3 du FRAPH, Lionel Cassénada devait voyager à bord d’un avion non commercial utilisé par le gouvernement du Canada.
Une fois arrivé en Haïti, l’ancien co-responsable du FRAPH devait être pris en charge par les autorités du ministère de l’intérieur, qui s’occupe du dossier des déportés, selon ce qu’a pu savoir AlterPresse.
En moins d’un mois, c’est le deuxième haut dirigeant du FRAPH qui a été apprehendé en terre étrangère. Le 29 août 2006, une audition d’Emmanuel Constant, ex-numéro un de ce groupe, a eu lieu à la Cour Fédérale de New York. Cette audition visait à déterminer le montant des dommages et intérêts qu’aura à verser l’ancien chef paramilitaire haïtien, à trois de ses victimes durant la période du coup d’Etat militaire de septembre 1991 en Haïti.
Suivant des informations communiquées à AlterPresse, le 17 août dernier, l’affaire Emmanuel Constant a été entendue par le juge Sidney H. Stein, du District Sud de New York. Ce dernier s’est prononcé en faveur de plusieurs Haïtiennes qui ont été, à l’époque, violées et maltraitées par des paramilitaires du Front pour Avancement et le Progrès Haïtien (FRAPH). [do gp apr 23/09/2006 05 :45]