Rappel
Il importe aujourd’hui de dresser un tableau de la situation socio-économique et politique, de cerner les lignes que tente d’initier René Préval (qui entre en fonction ce 14 mai 2006), alors que le processus politique en cours s’accompagne, par ailleurs, d’une relance de revendications populaires.
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Préval se montrera-t-il à la hauteur des attentes de son électorat ? Saura-t-il garder le profil sage et humble, dont il a fait montre tout au cours de sa campagne ? Pourra-t-il admettre la désinvolture, le manque de responsabilité, que lui reprochent certaines tranches de la population, et de travailler à les rectifier ? Sera-t-il en mesure de travailler à la restauration de l’autorité de l’Etat (un Etat participatif dans l’intérêt public) en œuvrant à renforcer les institutions, conditions sine qua non pour l’instauration de la démocratie en Haïti ? Sera-t-il prêt à lancer des débats autour de grands dossiers qui engagent l’avenir de la nation ?
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La seule planche de survie de Préval demeure le soutien infaillible politique des masses qui viennent de donner une leçon de lucidité à l’ensemble des classes dominantes et dirigeantes du monde entier qui ne se débarrasseront pas de sitôt de tous leurs préjugés et stéréotypes anti-populaires. A moins que Préval maintienne le cap de ses prétentions : changer ou du moins améliorer la vie de la majorité avec la promotion de la production nationale, des prétentions qui, malheureusement, sont incompatibles avec le choix néo-libéral de son premier quinquennat.
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