Communiqué de l’Association québécoise des organismes
de coopération internationale (AQOCI)
Soumis à AlterPresse le 7 février 2006
Les Haïtiens et les Haïtiennes se rendent aux urnes aujourd’hui [7 février] pour la
première fois depuis le départ de Jean-Bertrand Aristide. L’Association québécoise des organismes
de coopération internationale (AQOCI) rappelle l’importance des élections en Haïti, un pays qui vit
l’instabilité politique depuis quelques années. « La communauté internationale doit respecter l’issue
de ces élections et ce, peu importe le vainqueur, car il s’agit du choix du peuple haïtien », souligne
Maria-Luisa Monreal, directrice de l’AQOCI. L’arrivée au pouvoir d’un président démocratiquement élu
permettra potentiellement à la situation de s’améliorer en Haïti.
Ces élections se déroulent dans une atmosphère tendue malgré la présence de la Mission des
Nations Unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH), censée assurer l’ordre et la sécurité. Depuis
deux ans, et particulièrement dans les derniers mois, les enlèvements, les viols, et les assassinats se
multiplient. De plus, l’extrême pauvreté règne : 80% de la population haïtienne vit sous le seuil de la
pauvreté et l’espérance de vie est de 53 ans. Le peuple haïtien fait face à un point tournant de son
histoire et l’AQOCI tient à lui exprimer sa solidarité dans ces moments difficiles.
L’AQOCI regroupe 53 organismes de coopération et de solidarité internationale oeuvrant au Québec
pour le développement solidaire, juste et démocratique, à l’échelle mondiale. Plusieurs organismes
membres de l’AQOCI sont engagés en Haïti dans divers projets de développement.
Montréal, le 7 février 2006
Source : Maria-Luisa Monreal, directrice de l’AQOCI