P-au-P., 7 févr.-06 [AlterPresse] --- La population en âge de voter à Pétionville (à l’Est de la capitale haïtienne) continue de manifester beaucoup d’ardeur pour exprimer leurs suffrages au scrutin présidentiel et législatif de ce mardi 7 février 2006, malgré les difficultés organisationnelles et techniques, les bousculades et les jets de gaz lacrymogènes reçus de la Police Nationale d’Haïti (PNH), a constaté l’agence en ligne AlterPresse.
Le processus a effectivement démarré peu après 8 :00 AM ce mardi dans les différents bureaux de vote de Pétionville. A l’école Dominique Savio, de la Congrégation des Salésiens, les électrices et électeurs se mettent dans de longues files et attendent calmement pour remplir leur devoir civique.
Une situation de tension a auparavant régné au début de la matinée dans cette ville, où des milliers de personnes, impatientes après des heures d’attente, ont tenté de forcer l’accès aux bureaux afin de pouvoir voter.
C’est la fièvre électorale dans les lignes observées à l’Ecole Nationale de Pernier, l’Ecole Nationale de Frères, l’Ecole Soeur Etienne, la Mairie et le Lycée national de Pétionville.
Cependant, des citoyennes et citoyens se plaignent de ne pas trouver leurs noms sur les listes électorales.
« Je suis en rang depuis 5 :00 AM. Je n’arrive pas à retrouver mon nom inscrit dans chaque bureau où je me suis rendue », déplore une femme enceinte.
« Un lendemain meilleur pour le pays, c’est la principale raison de notre motivation à voter », déclarent des électeurs interrogés par AlterPresse devant les centres de vote.
Vu le retard accumulé à l’ouverture des bureaux de vote, le scrutin pourra aller au-delà de 4 :00 PM, dans la mesure où les votants seront en ligne devant les bureaux de vote, a rappelé le Conseil Electoral Provisoire dans une première communication avec la Presse à l’occasion de la journée électorale du 7 février 2006. [lf rc apr 07/02/2006 11 :00]
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