P-au-P, 24 janv. 06 [AlterPresse] --- L’Organisation des Etats Américains (OEA) a de nouveau, ce 24 janvier, invité les autorités intérimaires haïtiennes à respecter l’échéance du 7 février 2006 pour le premier tour des élections présidentielles et législatives, a appris AlterPresse.
Dans des déclarations faites à Washington, le sous-secrétaire général de l’OEA, Albert Ramdin, a soutenu que tout nouveau report de la date des élections, ne pourra être une option acceptable.
« Nous souhaitons que la mission internationale de l’ONU continue à travailler, de concert avec la police nationale, pour instaurer un climat de sécurité dans le pays avant et pendant les élections, en vue de permettre aux Haïtiens de remplir leur devoir civique », a déclaré Albert Ramdin, qui a visité Haïti la semaine dernière.
Le sous-secrétaire général de l’OEA affirme que la majorité des candidats engagés dans la course électorale se montrent très préoccupés par les vagues de violence qui déferlent à Cité Soleil (vaste bidonville situé à la sortie nord de Port-au-Prince).
Parallèlement, l’ambassadeur chilien, Esteban Tomic, demande à l’OEA d’accompagner Haïti même après la tenue de ces élections.
« Haïti doit figurer dans l’agenda permanent de l’Organisation des Etats Américains », suggère le diplomate chilien dont le pays participe à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (MINUSTAH).
Le Chili fait partie des pays qui préconisent le prolongement du mandat des casques bleus déployés en Haïti.
L’ambassadeur du Venezuela, Jorge Valero, n’est pas de cet avis. Selon ce diplomate venezuelien, après les élections, les forces militaires des Nations Unies doivent laisser le pays, car leur présence serait un indice permanent d’une « situation anormale, indésirable en Haïti ».
La présence des forces militaires en Haïti figure aussi dans l’agenda des participants au Forum Social Mondial ouvert, ce 24 janvier, à Caracas (Venezuela).
Le professeur Camille Chalmers, Secrétaire exécutif de la Plate-forme Haïtienne pour un Développement Alternatif (PAPDA) doit intervenir sur ce thème, selon des informations rapportées par une agence de presse brésilienne. [do gp apr 24/01/2006/ 14 : 40]