P-au-P., 25 nov. 05 [AlterPresse] --- Le Conseil Electoral Provisoire (CEP) a promis de respecter le nouveau calendrier électoral publié ce vendredi 25 novembre à Port-au-Prince.
Ce calendrier fixe au 8 janvier et au 15 février 2006 l’organisation des premier et deuxième tours des élections présidentielles et législatives. La date du 15 mars est retenue pour les scrutins au niveau municipal et local.
L’annonce a été faite par le Président du CEP, Max Mathurin, au cours d’un point de presse à laquelle participaient 4 autres membres de l’institution : Freud Jean, vice-président du bureau exécutif, François Benoît, Trésorier, Josefa R. Gauthier et Pauris Jean Baptiste. La date constitutionnelle du 7 février n’est pas respectée dans le nouveau communiqué du CEP.
Le président de l’organisme électoral a précisé que conformément aux dispositions de l’article 30 du décret électoral, le CEP a sollicité du pouvoir exécutif la publication de l’arrêté de convocation des assemblées électorales.
L’article 30 alinéas 1 du décret électoral stipule que « les Assemblées Electorales sont convoquées, sur demande du CEP, par arrêté présidentiel qui fixe l’objet, les lieux, et la date de la convocation ».
Par ses dispositions, souligne Mathurin, « le 8 janvier 2006, le peuple sera convoqué en ses comices pour élire un président de la République, 30 sénateurs de la République et 99 députés ».
La presse parlée, écrite et télévisée, nationale et internationale, a pris part à la proclamation des nouvelles dates retenues pour le prochain scrutin, dates tant attendues par les acteurs politiques, la population haïtienne et la communauté internationale. Des média locaux et internationaux ont assisté au point de presse.
Le président du conseil a fait savoir que ce dernier calendrier, le 5ème du genre, est « officiel » et « consacré ».
« Le CEP va travailler d’arrache-pied pour respecter les échéances », assure Mathurin.
Interrogé sur le jour de l’intronisation des nouveaux élus, le président du CEP déclare qu’il revient au président de la République de déterminer la date de l’entrée en fonction de ces derniers.
Traditionnellement, depuis 1987, le 7 février a été adopté comme date d’entrée en fonction des nouveaux chefs d’Etat élus.
Selon des affirmations du numéro un du CEP, la publication du nouveau calendrier tient compte des principales contraintes techniques, dont la mise au point du registre électoral, la distribution des Cartes d’Identification Nationale (CIN) et la préparation des bulletins de vote.
« Nous sommes certains et convaincus que les problèmes techniques seront résolus préalablement aux dates arrêtés pour le scrutin », soutient Max Mathurin.
L’annonce du nouveau calendrier officiel est survenu après une longue attente des journalistes, dont la patience a été mise à rude épreuve.[lf gp apr 25/11/05 15:00]