Santo Domingo, 29 sept. 05 [AlterPresse] --- Des organisations populaires et syndicales appellent à une marche ce jeudi 29 septembre à Santo Domingo pour protester contre une réforme annoncée de la fiscalité et l’augmentation du coût de la vie.
La marche doit aboutir devant le siège du Congrès National, où les parlementaires débattent d’un projet de loi gouvernemental sur la réforme fiscale, qui prévoit une augmentation des impôts.
Le porte-parole du mouvement, Ramon Pérez Figuereo, accuse le gouvernement de Leonel Fernandez de tromper le peuple en affirmant que la réforme fiscale n’affectera pas les secteurs populaires.
Selon Figuero, la population doit gagner les rues pour faire savoir au gouvernement qu’elle n’acceptera pas l’augmentation des impôts qui entraînera une nouvelle hausse du prix des carburants et des produits de première nécessité.
La République Dominicaine a déjà connu récemment une augmentation des prix du carburant. Un ensemble de mesures ont été prises par le gouvernement pour diminuer la consommation. La vente de l’essence et d’autres dérivés du pétrole a notamment été limitée.
Ces mesures sont rejetées par les syndicats de chauffeurs appellent à une grève du transport public durant 2 heures le lundi 3 octobre.
Parallèlement, le même jour, des milliers de médecins travaillant dans les hopitaux publics entreront en grève pour une semaine afin d’exiger le respect par le gouvernement de sa promesse d’ajustement de leurs salaires.
« Le président Leonel Fernandez représente le principal obstacle à une solution au conflit opposant le gouvernement aux médecins », déclare Waldo Ariel Suero, président de l’Union médicale dominicaine.
Le docteur Waldo indique que le refus de Leonel Fernandez de se réunir avec l’Union des médecins et d’augmenter le budget de la Secrétairerie d’Etat de la Santé Publique explique clairement qu’il n’a pas l’intention de résoudre le problème des médecins.
Le secteur médical exige une augmentation de 70% des honoraires des médecins.
Le dirigeant de l’association médicale qualifie de désastreuse la situation des hôpitaux publics. Les services qui coûtaient 30 à 50 pesos l’année dernière coûtent aujourd’hui 150 pesos, dénonce-t-il. [jls jj gp apr 29/08/05 10:30]
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