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Haiti : La police affirme sa détermination à combattre les bandes armées, malgré de nouvelles pertes dans ses rangs

P-au-P, 18 août 05 [AlterPresse] --- La police haitienne a exprimé une nouvelle fois sa plus ferme détermination à combattre les bandes armées, après l’assassinat, la semaine dernière de deux policiers.

Décilus Daniel Junior a été tué par balles le 13 août à Fontamara (périphérie sud) et Dona Blanchedor, enlevé le 11 aout à Belekou (Cité Soleil - périphérie nord), a été exécuté par la suite.

Ces assassinats ne vont pas décourager les policiers, selon ce qu’a déclaré la porte-parole de la police Gessy Cameau Coicou, lors d’une conférence de presse le 17 aout à Port-au-Prince. « Les criminels et leurs complices doivent savoir que ces actes n’intimident pas et ne secouent pas la police » a-t-elle lancé.

« Il est vrai que ces crimes nous affectent et réduisent notre effectif, mais la police renouvelle sa détermination et ne s’avoue pas vaincu » a poursuivi la commissaire divisionnaire. Elle a traité les bandits de « lâches qui se cachent derrière leurs armes ».

Gessy Cameau Coicou a salué la collaboration apportée, selon elle, par la population de certains quartiers, au travail de la police en vue de rétablir la sécurité et la paix. Elle a souhaité la multiplication de ces comportements à travers tous les secteurs de la capitale. « Vous ne devez plus avoir peur » a-t-elle martelé.

La porte-parole de la police a également demandé à la population d’être très vigilante par rapport aux inconnus qui viennent s’installer dans leurs quartiers. Car, “les bandits sont aux abois et ils cherchent à se cacher†.

Gessy Cameau Coicou a de nouveau invité les bandes armées à déposer les armes. « Les bandits n’ont aucune issue que de remettre leurs armes†, a-t-elle affirmé, ce qui leur permettra d’avoir “la vie sauve et la possibilité de passer devant un juge au lieu de subir le sort de la population ».

Toutefois, la commissaire a recommandé aux habitants des quartiers volatiles de ne pas tenter de se faire justice. Des actes de lynchage, de massacre, d’incendie donnent une image négative au pays et constituent de mauvais exemples pour les enfants, a-t-elle soutenu. [jj gp apr 18/08/2005 09:30]