P-au-P, 02 août 2024 [AlterPresse] --- Le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (Binuh) relève une augmentation significative des cas de violences sexuelles contre les femmes et les filles dans plusieurs quartiers et les sites de personnes déplacées de la capitale, Port-au-Prince, dans un récent rapport (fin juillet 2024) dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
Une augmentation importante de ces violences sexuelles a été constatée dans les zones contrôlées par les gangs armés et dépourvues de la présence des services de l’État, indique-t-il.
Le Binuh cite des sources locales, faisant état d’une augmentation très inquiétante de viols, dans les communes de Gressier (à environ 30 km au sud de Port-au-Prince) et Carrefour (à 15 km au sud de Port-au-Prince) Cité Soleil (nord), Croix des-Bouquets et Delmas (au nord-est), et Port-au-Prince.
40 victimes de viols par jour ont été reçus dans certaines zones, selon les témoignages de prestataires de services.
Le Binuh a rapporté le cas d’une fillette âgée d’à peine trois ans, la plus jeune des victimes violées.
À la fin du mois de juin 2024, une adolescente âgée de 13 ans a été abattue de deux balles dans la tête par un membre du gang de Simon Pelé de Cité Soleil (nord), avec lequel elle entretenait une relation abusive, déplore-t-il.
Son corps a été retrouvé quelques jours plus tard sur un tas de débris, dans le quartier de Simon Pelé. [emb rc apr 02/08/2024 10:15]
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