P-au-P, 19 mars 2024 [AlterPresse] --- La Banque de République d’Haïti (Brh) ou Banque centrale se déclare reconnaissante de ses agents de sécurité et de la Police nationale d’Haïti (Pnh), après une attaque perpétrée en fin d’après-midi du lundi 18 mars 2024, à Port-au-Prince, par des membres de gangs armés, contre son siège de Port-au-Prince, dans une note dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse.
L’équipe de sécurité de l’institution et les forces de l’ordre ont réagi avec professionnalisme et efficacité, face à cette attaque survenue hier (lundi 18 mars 2024) contre les locaux de la Brh à la rue Pavée, estiment les dirigeants de la Banque centrale.
« Nous sommes profondément reconnaissants envers nos agents (de sécurité) et la police nationale, pour leur vigilance et leur engagement constants à protéger notre communauté. La sécurité de nos opérations et la protection de nos employés restent notre priorité absolue ».
Plusieurs des bandits ayant attaqué la Brh ont été tués dans des échanges de tirs avec des policiers déployés pour renforcer la protection du bâtiment de la Banque centrale, ont rapporté des médias.
Depuis le lancement de leur offensive sur la capitale, le jeudi 29 février 2024, les gangs coalisés n’ont pas cessé de cibler les institutions stratégiques du pays, parmi de multiples exactions commises, affectant grandement la population.
« Des inverters, batteries, installations électriques, câbles électriques, documents importants ainsi que du matériel informatique et de bureautique ont été emportés par ces malfrats », selon la compagnie nationale d’électricité, qui appelle les autorités à prendre des dispositions pour sécuriser ses multiples sites à travers Haïti.
Auparavant, les bandits ont donné l’assaut contre les deux plus grandes prisons du pays, et fait fuir des milliers de détenus. Des attaques ont également été enregistrées contre la Direction générale de la police, l’Académie de police, plusieurs commissariats, sous-commissariats et stations de police.
L’aéroport international de Port-au-Prince et l’aérogare Guy Malary ont essuyé, à plusieurs reprises, d’intenses tirs, tandis que de nombreux commerces, bureaux, hôpitaux et établissements d’enseignements ont été vandalisés. [emb rc apr 19/03/2024 13:25]