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Ariel Henry ne devrait pas compter sur les États-Unis pour quitter Porto Rico et revenir en Haïti

P-au-P, 06 mars 2024 [AlterPresse] --- Aucun effort n’est déployé par les États-Unis d’Amérique pour aider le premier ministre de facto d’Haïti, Ariel Henry, à quitter Porto Rico pour revenir dans son pays, secoué par un mouvement coordonné de gangs armés réclamant sa démission, apprend AlterPresse.

« Nous ne fournissons aucune assistance pour aider le Premier ministre à retourner en Haïti », déclare le porte-parole du Conseil de sécurité nationale (Nsc) des États-Unis, dont les propos sont rapportés par l’agence espagnole Efe.

Le Nsc attend de savoir les « projets de voyage » d’Ariel Henry depuis Porto-Rico, où il est arrivé le mardi 5 mars 2024, suite à un refus de la République Dominicaine de laisser atterrir son avion dans un aéroport du pays voisin d’Haïti, contrairement à ce qui a été entendu.

A Porto-Rico, île ayant un statut d’État libre associé aux États-Unis, Ariel Henry est pris en charge par les agences fédérales de l’île, principalement le Federal bureau of investigation (Fbi).

L’ambassadrice des États-Unis auprès de l’Onu, Linda Thomas-Greenfield, a exhorté, mercredi 6 mars 2024, Ariel Henry à « agir en toute urgence » pour assurer « un processus politique conduisant à une transition présidentielle » en Haïti.

Le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu) a programmé, pour l’après-midi du mercredi 6 mars 2024, une réunion à huis clos sur la crise haïtienne, qui s’est rapidement détériorée ces derniers jours.

Le Secrétaire général de l’Onu, Antonio Gutteres, « appelle à une action d’urgence, notamment en fournissant un soutien financier à la Mission multinationale d’appui à la sécurité (Mmas), qui ne fait pas partie de l’Onu, pour répondre aux besoins pressants en matière de sécurité du peuple haïtien et empêcher le pays de sombrer davantage dans le chaos ». [apr 06/03/2024 15:00]