Par Charles Moïse [1]
Soumis à AlterPresse le 19 décembre 2023
Le 18 décembre marque la journée internationale des migrantes et migrants [2].
Cette journée mondiale de la migration est une occasion importante pour sensibiliser les gens aux problèmes et défis liés à la migration dans le monde. L’une des formes de migration, qui a attiré de plus en plus l’attention ces dernières années, est la migration climatique.
La migration climatique [3] sfait référence au déplacement des populations en raison des impacts du changement climatique sur leur environnement. Ces impacts comprennent des événements climatiques extrêmes, tels que les sécheresses, les inondations, les tempêtes plus fréquentes et plus intenses, ainsi que la montée du niveau de la mer.
Ces phénomènes peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les moyens de subsistance des populations, en particulier dans les régions côtières et les zones agricoles.
Il existe différents types de migration climatique.
La migration interne se produit lorsque des personnes sont contraintes de quitter leur région d’origine et de se déplacer à l’intérieur de leur propre pays, pour échapper à des conditions climatiques difficiles.
La migration internationale climatique se produit lorsque des personnes franchissent les frontières internationales, en raison de l’impact du changement climatique sur leur région d’origine.
La migration climatique présente de nombreux défis pour les personnes, les communautés et les gouvernements. Les personnes déplacées peuvent être confrontées à la perte de leurs domiciles, de leurs biens, de leurs liens sociaux et de leurs moyens de subsistance. Les communautés d’accueil peuvent également être sous pression pour fournir des ressources et des services à un plus grand nombre de personnes. Les gouvernements doivent faire face à des défis juridiques, logistiques et institutionnels pour gérer efficacement les mouvements de population et fournir une assistance adéquate aux personnes déplacées.
La recherche sur la migration climatique est en constante évolution.
Les scientifiques étudient les modèles et les tendances de la migration climatique, ainsi que ses impacts sur les populations et les pays d’origine et de destination. Ces recherches permettent de mieux comprendre les causes profondes de la migration climatique, d’évaluer les risques futurs et de proposer des politiques et des mesures d’adaptation appropriées.
Dans un article scientifique sur la journée mondiale de la migration et la migration climatique, il est important de présenter des données empiriques et des recherches pertinentes. Vous pouvez discuter des différentes formes de migration climatique, des régions du monde les plus touchées, des impacts socio-économiques sur les populations déplacées et les communautés d’accueil, ainsi que des défis et des solutions proposées par les gouvernements et les organisations internationales.
En conclusion, la migration climatique est un aspect crucial du défi mondial du changement climatique. Elle présente des conséquences profondes pour les personnes, les communautés et les pays. La journée mondiale de la migration offre une occasion de mettre en évidence ces questions et de promouvoir la sensibilisation et l’action, afin de trouver des solutions viables.
[1] Ingénieur en environnement, Spécialiste en droit international de l’eau, gestion et politique de l’eau
[2] La Journée internationale des migrantes et migrants a été proclamée par l’Organisation des Nations unies (Onu) le 4 décembre 2000. Elle fait suite à l’adoption de la Convention internationale sur la protection des droits de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille du 18 décembre 1990.
La convention internationale sur la protection des droits de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille du 18 décembre 1990 est un texte de l’Onu visant à protéger les travailleuses migrantes et les travailleurs migrants, en rappelant les conventions par l’Organisation internationale du travail (no 97 et no 143 sur les travailleuses migrantes et travailleurs migrants ; recommandation no 86 sur les emplois de migration ; recommandation no 151 sur les travailleuses migrantes et les travailleurs migrants ; no 29 et no 105 sur le travail forcé)1, la Convention concernant la lutte contre la discrimination dans le domaine de l’enseignement et les autres traités internationaux des droits humains. Elle est entrée en vigueur le 1er juillet 2003, après sa ratification par vingt (20) États en mars 2003.
La journée internationale des migrantes et migrants est célébrée tous les 18 décembre de chaque année dans les États membres de l’Onu afin de « dissiper les préjugés » sur les migrantes et migrants, et « de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination ».
Tous les 18 décembre, l’Onu encourage tous les États invités, États membres des Nations unies, organisations intergouvernementales et non gouvernementales, à fournir des informations sur les droits humains et sur les libertés fondamentales des migrantes et migrants, à partager leurs expériences et entreprendre des actions qui assurent leur protection.
[3] Les migrations environnementales et climatiques sont des déplacements de population, temporaires ou définitifs, causés par des changements environnementaux ou climatiques.