Par Rony Guiteau
Soumis à AlterPresse le 21 juillet 2005
Tu n’es pas parti vers “l’au-delà †!
Le vent de la liberté que tu as semé
Dans le parterre des terres desséchées
D’HaÏŠti, un jour très fortement soufflera.
Se déferlera avec lui, un océan pluivial
Qui lavera les cœurs endurcis,
Illuminera l’esprit atrophié des étourdis
Qui pensent que le crime est convivial.
La tétanisation/terrorisation de l’âme doit cesser !
Le non-respect de la personne humaine
Doit céder le pas à une vision démocratique républicaine,
Garante de l’Etat de droit, et de l’équilibre social tant souhaité.
Le non-droit est un cancer “terminalâ€
Rongeant lentement les tissus générateurs
D’une société déjà engoncée avec vigueur,
Sans vergogne, dans la verdeur du marchandage cannibale.
La dialectique des armes est une vacuité ;
Un faux-fuyant reposant sur un rapport de force
Factice, dépourvu de solides écorces
Aptes à contrebalancer les inimitiés et iniquités.
Et oui, avec rigueur, le vent de la liberté
Ne se doit pas de s’amoindrir, de se taire,
Il doit continuer à gronder jusqu’à faire
Disparaître les valeurs opprimant la civilité.
Rony GUITEAU
Maryland, USA
07/21/005