P-au-P, 16 mars 2023 [AlterPresse] --- Le parti politique Organisation du peuple en lutte (Opl) exprime son étonnement face au silence des représentants de facto d’Haïti à la réunion, le mercredi 15 mars 2023, de l’Organisation des États américains (Oea), sur la table ronde qui devrait se tenir, à la fin du mois de mars 2023, entre divers acteurs, dans des déclarations à la plateforme AlterPresse/AlterRadio.
A la réunion du 15 mars 2023, du groupe de travail de l’Oea sur la sécurité, la démocratie et l’assistance électorale et humanitaire en Haïti. le gouvernement de facto a demandé à l’Oea de poser des actions concrètes, visant à aider Haïti à faire face à la criminalité généralisée dans le pays.
Il y a des acteurs clés, tant au niveau national et international, qui sont concernés par la réalisation de la prochaine table ronde, visant à approfondir les discussions politiques, en vue d’un consensus acceptable, souligne à AlterPresse/AlterRadio, le porte parole du parti politique Opl, Danio Siriac.
Cette table ronde est prévue pour les vendredi 24, samedi 25 et dimanche 26 mars 2023, avec les principaux protagonistes, en vue de chercher une possible sortie de crise en Haiti, fait savoir le parti politique Opl.
« Pour le moment, nous ne sommes pas en mesure de confirmer où aura lieu la réunion ».
Une rencontre préalable, tenue le samedi 11 mars 2023, à la nonciature apostolique en Haïti, entre les représentants des groupes Montana, des 8 partis politiques, du parti politique Fanmi Lavalas, du secteur privé, entre autres, avait pour but de définir les points, qui seront débattus à la prochaine table ronde.
Celle-ci serait initiée, selon les informations disponibles, par Jonathan Powell, ancien sénateur et chef de cabinet de l’ancien premier ministre Tony Blair de la Grande Bretagne.
L’émissaire Jonathan Powell de l’organisation « Inter Mediate » serait au service des États-Unis d’Amérique en Haïti et travaillerait avec tous les protagonistes politiques haïtiens, selon le porte parole du parti politique Opl, Danio Siriac.
Le dit consensus, issu de l’accord du 21 décembre 2022 du gouvernement de facto, mérite d’être élargi, ont déjà suggéré des signataires du dit accord et des membres de la communauté internationale, rappelle le parti politique Opl.
Le processus, qui a débouché sur l’accord du 21 décembre 2022, dit « Consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes », n’est ni transparent ni sérieux, avait estimé, le 18 janvier 2023, James Beltis, le président du Conseil national de transition (Cnt), issu de l’accord du 30 août 2021, appelé accord de Montana, dans une entrevue accordée à la plateforme AlterPresse/AlterRadio.
L’accord du 21 décembre 2022 est qualifié de démarche démagogique et de partisane par plusieurs autres secteurs politiques. [je emb rc apr 16/03/2023 12:30]